Ben oui, je devais aller récupérer des papiers au consulat de France, alors je suis allé Avenida Paulista dans cet immeuble moderne. Arrivé au 14ème étage, après avoir passé plusieurs portiques, v'la t'y pas qu'une envie de faire pipi me prend, je demande à une dame où sont les toilettes.
- Ah oui, pardon, je n'avais pas fait attention, je m'approche des lieux et je m'aperçois qu'il n'est pas possible de passer la porte avec le fauteuil.
- Ah, oui, nous n'avons pas de toilettes pour les personnes en fauteuil...
- Alors, vous pouvez me dire où je peux aller faire pipi ?
- Je crois qu'il y a des toilettes pour handicapé au 2ème sous-sol.
Et me voilà parti en expédition au 2ème sous-sol. A nouveau, il faut passer des portiques pour accéder au parking. Je dois patienter 10 bonnes minutes pour que l'on trouve l'homme gardien des clés. Oui, vous savez, les toilettes pour handicapé sont presque toujours fermés à clé, ben, on sait jamais si c'était un valide qui les utilisait...
Enfin, après avoir libéré ma vessie, j'ouvre la porte pour sortir, pas moyen, je force, je gueule, je tempête...
Du coup un gars s'approche et retire le tapis qui coinçait la porte.
Vous allez me dire que cette histoire est dérisoire, c'est vrai, mais elle résume le peu de cas que l'administration française fait de ses compatriotes à mobilité réduite.
mardi 22 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Caldas Novas.
Enfin, je suis sorti de Sao Paulo et me voilà dans une ville que je connais et que j'adore Caldas Novas.
Comme j'ai pris un " pacote " court avec une agence de voyages, je suis arrivé directement à l'aéroport de Caldas Novas, qui ne reçoit des avions de touristes que le jeudi et le dimanche. Les autres jours, c'est un aéroport de frets.
Alors la particuliarité de cette ville, c'est son eau chaude. Une eau qui sort de la terre à plus de 42 degrès et les brésiliens de tout le pays viennent passer leurs journées dans des piscines.
C'est une ville qui vit de son eau, résultat, en ce moment oú il y a peu de touristes, certains coins de la ville, sont complètement morts.
Comme c'était l'anniversaire d'un ami, hier nous avons chercher, en vain, un lieu où manger un gâteau. Impossible de trouver un tel lieu, les retaurants auquels j'ai posé la question, m'ont tous regardé comme si j'étais un extra terrestre.
Comme j'ai pris un " pacote " court avec une agence de voyages, je suis arrivé directement à l'aéroport de Caldas Novas, qui ne reçoit des avions de touristes que le jeudi et le dimanche. Les autres jours, c'est un aéroport de frets.
Alors la particuliarité de cette ville, c'est son eau chaude. Une eau qui sort de la terre à plus de 42 degrès et les brésiliens de tout le pays viennent passer leurs journées dans des piscines.
C'est une ville qui vit de son eau, résultat, en ce moment oú il y a peu de touristes, certains coins de la ville, sont complètement morts.
Comme c'était l'anniversaire d'un ami, hier nous avons chercher, en vain, un lieu où manger un gâteau. Impossible de trouver un tel lieu, les retaurants auquels j'ai posé la question, m'ont tous regardé comme si j'étais un extra terrestre.
mercredi 9 décembre 2009
La mousson brésilienne !
De mémoire de pauliste (paoliste), on n'a jamais connu cela à Sao Paulo. Trois jours de pluies sans interruption et la nuit dernière, pareil, un déluge, je vous dis. Le résultat, inondation et six personnes, dont deux enfants, morts, des embouteillages à n'en plus finir, les aéroports bloqués...
Du coup on pourrait se croire en Inde au pire moment de l'année, au moment de la mousson.
On me dit que ce phénomène s'appelle " El Nino ", il accentue ce qui se passe, quand il fait chaud, il augmente la chaleur et quand il pleut, et bien devinez...
Je devais partir vers Caldas Novas et je suis bloqué encore quelques jours, alors pour m'occuper je fais la cuisine, enfin je fais de mon mieux pour satisfaire mes amis, les pauvres, ils voient bien que je suis d'une humeur à prendre tout de travers et la tarte qui se casse en mille morceaux quand je l'a démoule et les chats qui sont dans les roues du fauteuil, et la viande qui est coupée n'importe comment, et ceci et cela...
Sur les trois mois que j'ai passé ici, il a du faire quinze jours de beau temps, je tourne en rond dans ma cage au 11ème étage et comme je déteste la télé, que je ne veux pas payer des livres la peau des fesses, je médite et je rigole, il faut dire que rigoler est un sport national et ça fait du bien de rire, rire de tout et de rien, surtout ne pas se prendre au sérieux...
Du coup on pourrait se croire en Inde au pire moment de l'année, au moment de la mousson.
On me dit que ce phénomène s'appelle " El Nino ", il accentue ce qui se passe, quand il fait chaud, il augmente la chaleur et quand il pleut, et bien devinez...
Je devais partir vers Caldas Novas et je suis bloqué encore quelques jours, alors pour m'occuper je fais la cuisine, enfin je fais de mon mieux pour satisfaire mes amis, les pauvres, ils voient bien que je suis d'une humeur à prendre tout de travers et la tarte qui se casse en mille morceaux quand je l'a démoule et les chats qui sont dans les roues du fauteuil, et la viande qui est coupée n'importe comment, et ceci et cela...
Sur les trois mois que j'ai passé ici, il a du faire quinze jours de beau temps, je tourne en rond dans ma cage au 11ème étage et comme je déteste la télé, que je ne veux pas payer des livres la peau des fesses, je médite et je rigole, il faut dire que rigoler est un sport national et ça fait du bien de rire, rire de tout et de rien, surtout ne pas se prendre au sérieux...
samedi 5 décembre 2009
Le Brésil au quotidien !
Mais si, je suis toujours au Brésil, comme je ne suis pas sorti de Sao Paulo et que l'année de la France au Brésil est terminée, je n'ai pas grand chose à vous dire. Aussi, avant que je reprenne la route, ce qui devrait se passer dans la semaine prochaine, je vous donne quelques impressions sur le ressenti que j'ai de la société brésilienne.
Alors, il y a un programme à la télévision que chaque brésilien regarde autour de 20 h 30, tous les jours de la semaine, c'est la novela. Cette année, la novela qui fait fureur sur Globo, c'est " Viver, Avida ". Moi aussi, je la regarde, en premier cela me permet de faire des progrès en portugais et je vois aussi les petits travers de la société, ces tics de langage et de comportement.
Ainsi, les hommes ne sont pas montrés sous un signe très sympathique, ils sont pour la plupart macho, sans grande considération pour les femmes. Le désir est toujours à fleur de peau et on se tombe dans les bras au moindre regard. Les femmes ont la larme facile, toujours au coin de l'oeil, elles se montrent jalouses, excessives mais libérées. Les mêmes réflexions reviennent : Nossa, gracias à Dios, calm, calm...
Chaque chaine à ses novelas et celles-ci rythment la journée entre les programmes évangélistes et le futebol, autre plaisir des paulistes. Surtout que cette année, le championnat national se joue entre Sao Paulo et Rio. A chaque match de leur équipe, dans l'heure qui suit la partie, c'est un concert de klaxonnes dans les rues de Sao Paulo.
Depuis deux semaines, tous les journaux d'informations s'ouvrent sur la nouvelle affaire de corruption et les vidéos sont diffusées à chaque fois. Il faut dire que voir ces hommes politiques de haut niveau, pris les doigts dans la confiture, ça fait plaisir. Le gouverneur de l'Etat de Brasilia, se met des liasses de billets dans toutes ses poches et on le voit même s'en mettre dans les chaussettes, un autre dans son slip, les mêmes sont montrés en train de prier se tenant par les épaules, en demandant pardon, par avance à Jésus mais c'est vrai que c'est le parti démocrate chrétien qui est en cause. Je me demandais qui avait filmé ces scènes, et bien c'est un collaborateur du gouverneur, un maniaque de la vidéo, qui a donné à la police, les preuves accablantes. Bien sûr, le gouverneur nie la corruption, il parle à un moment de donation pour acheter des pannetones, il y a de quoi rire et tout le monde rit et se dit que ce monde politique est bien pourri. On peut critiquer le Brésil mais pouvons nous donner des leçons, nous les français qui montrons au mode entier, comment tricher au futebol sans se faire prendre, il y a de quoi rire, non ?
Alors, il y a un programme à la télévision que chaque brésilien regarde autour de 20 h 30, tous les jours de la semaine, c'est la novela. Cette année, la novela qui fait fureur sur Globo, c'est " Viver, Avida ". Moi aussi, je la regarde, en premier cela me permet de faire des progrès en portugais et je vois aussi les petits travers de la société, ces tics de langage et de comportement.
Ainsi, les hommes ne sont pas montrés sous un signe très sympathique, ils sont pour la plupart macho, sans grande considération pour les femmes. Le désir est toujours à fleur de peau et on se tombe dans les bras au moindre regard. Les femmes ont la larme facile, toujours au coin de l'oeil, elles se montrent jalouses, excessives mais libérées. Les mêmes réflexions reviennent : Nossa, gracias à Dios, calm, calm...
Chaque chaine à ses novelas et celles-ci rythment la journée entre les programmes évangélistes et le futebol, autre plaisir des paulistes. Surtout que cette année, le championnat national se joue entre Sao Paulo et Rio. A chaque match de leur équipe, dans l'heure qui suit la partie, c'est un concert de klaxonnes dans les rues de Sao Paulo.
Depuis deux semaines, tous les journaux d'informations s'ouvrent sur la nouvelle affaire de corruption et les vidéos sont diffusées à chaque fois. Il faut dire que voir ces hommes politiques de haut niveau, pris les doigts dans la confiture, ça fait plaisir. Le gouverneur de l'Etat de Brasilia, se met des liasses de billets dans toutes ses poches et on le voit même s'en mettre dans les chaussettes, un autre dans son slip, les mêmes sont montrés en train de prier se tenant par les épaules, en demandant pardon, par avance à Jésus mais c'est vrai que c'est le parti démocrate chrétien qui est en cause. Je me demandais qui avait filmé ces scènes, et bien c'est un collaborateur du gouverneur, un maniaque de la vidéo, qui a donné à la police, les preuves accablantes. Bien sûr, le gouverneur nie la corruption, il parle à un moment de donation pour acheter des pannetones, il y a de quoi rire et tout le monde rit et se dit que ce monde politique est bien pourri. On peut critiquer le Brésil mais pouvons nous donner des leçons, nous les français qui montrons au mode entier, comment tricher au futebol sans se faire prendre, il y a de quoi rire, non ?
vendredi 13 novembre 2009
Et ils volaient...
Tout le centre de Sao Paulo est en fête et moi, le nez en l'air, je regarde ces grosses structures évoluer. Un géant à l'air naïf entouré par une abeille, une chouette, un dragon et un ballon rêveur. Nous sommes toujours dans le cadre de l'année de la France au Brésil, aujourd'hui ce sont Les Plasticiens Volants qui sont à l'honneur.
J'ai connu, il y a quelques années, un gars qui faisait partie de cette équipe de baroudeurs, aussi, quelle joie de le voir accroché à ce ballon, je le suis, lui en l'air, moi en fauteuil à slalomé au milieu de la foule. Il atterrit dans un espace protégé derrière des barrières, je crie " Patrice, Patrice. " Il lève son regard et il me voit : " Jean-Pierre ! ". Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre.
Ainsi j'ai des nouvelles des amis de Toulouse et des environs, ici à dix milles kilomètres de la France.
Après qu'il ait aidé à remballé les affaires nous allons boire un verre sur une terrasse à deux pas. Les Plasticiens Volants présentent ici un spectacle autour d'une fresque peinte par deux jumeaux brésiliens, " Os Gemeos ". La foule, beaucoup de jeunes, est conquise par ce spectacle onirique, elle applaudit à tout rompre cet inconnu mesurant 20 mètres de haut.
Pour ceux qui ont facebook, je vais y mettre quelques photos car ici, je ne sais pas faire et mon ami François ne m'a pas appris, ou je n'ai pas compris, bref, je ne sais pas faire.
J'ai connu, il y a quelques années, un gars qui faisait partie de cette équipe de baroudeurs, aussi, quelle joie de le voir accroché à ce ballon, je le suis, lui en l'air, moi en fauteuil à slalomé au milieu de la foule. Il atterrit dans un espace protégé derrière des barrières, je crie " Patrice, Patrice. " Il lève son regard et il me voit : " Jean-Pierre ! ". Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre.
Ainsi j'ai des nouvelles des amis de Toulouse et des environs, ici à dix milles kilomètres de la France.
Après qu'il ait aidé à remballé les affaires nous allons boire un verre sur une terrasse à deux pas. Les Plasticiens Volants présentent ici un spectacle autour d'une fresque peinte par deux jumeaux brésiliens, " Os Gemeos ". La foule, beaucoup de jeunes, est conquise par ce spectacle onirique, elle applaudit à tout rompre cet inconnu mesurant 20 mètres de haut.
Pour ceux qui ont facebook, je vais y mettre quelques photos car ici, je ne sais pas faire et mon ami François ne m'a pas appris, ou je n'ai pas compris, bref, je ne sais pas faire.
mercredi 11 novembre 2009
Pfuit, et plus d'électricité...
Bon, quand on connait la vie quotidienne en Inde, ça n'étonne personne, mais ici, quand vous habitez au 11ème étage et qu'il y a une coupure d'électricité, vous vous inquiétez, c'est normal.
Hier, à 21h 30, juste après la novela, tout saute et c'est le noir complet.
On va voir sur le balcon et c'est la nuit parfaite. Ben oui, ici il n'y a pas de groupes électrogène pour prendre le relaie, rien, sinon des sirènes aux quatre coins de la ville.
Deux heures de coupure, c'est rien, mais cela dépend où on se trouve au moment de la coupure, ainsi ceux qui se trouvent dans un ascenseur, ont de quoi s'affoler. Surtout être dans le noir, perdre ses repères. Les narines s'ouvrent, les odeurs sont plus présentes, les vibrations sont palpables, oui, à fleur de peau, se frôler deviend une caresse ou agression.
La nuit est calme, peu de circulation et pas de cris ni de chants, j'imagine la foule dans la rue, ici dans ce quartier réputé pour ses boites gaies, papotant inquiet et le téléphone tourne à fond pendant ces deux heures.
Ce matin c'est le bilan, sur la ville de Sao Paulo j'ai entendu qu'il y a eu quelques morts, souvent liés à des machines utilisant l'électricité. Des voleurs ont profité de cette panne pour rafler dans les magasins.
Moi je n'ai pas bougé, comment faire pour descendre 11 étages ?
Hier, à 21h 30, juste après la novela, tout saute et c'est le noir complet.
On va voir sur le balcon et c'est la nuit parfaite. Ben oui, ici il n'y a pas de groupes électrogène pour prendre le relaie, rien, sinon des sirènes aux quatre coins de la ville.
Deux heures de coupure, c'est rien, mais cela dépend où on se trouve au moment de la coupure, ainsi ceux qui se trouvent dans un ascenseur, ont de quoi s'affoler. Surtout être dans le noir, perdre ses repères. Les narines s'ouvrent, les odeurs sont plus présentes, les vibrations sont palpables, oui, à fleur de peau, se frôler deviend une caresse ou agression.
La nuit est calme, peu de circulation et pas de cris ni de chants, j'imagine la foule dans la rue, ici dans ce quartier réputé pour ses boites gaies, papotant inquiet et le téléphone tourne à fond pendant ces deux heures.
Ce matin c'est le bilan, sur la ville de Sao Paulo j'ai entendu qu'il y a eu quelques morts, souvent liés à des machines utilisant l'électricité. Des voleurs ont profité de cette panne pour rafler dans les magasins.
Moi je n'ai pas bougé, comment faire pour descendre 11 étages ?
lundi 9 novembre 2009
Un air d'accordéon !!!
Je viens de passer deux jours formidables.
La nouvelle m'est venue de Corse, après le Festival du Vent à Calvi, Arnaud Méthivier est invité au Brésil.
Cela fait un long moment que je n'ai pas croisé cet artiste, la dernière fois ce doit être en Corse, justement, au mariage d'un neveu.
Après quelques tentatives nous finissons par nous joindre, nous nous donnons rendez-vous sur la Place Republica. Je le retrouve avec sa femme Christelle, souriant. Heureux de nous revoir je l'emmène manger une fedjoada sur une petite place. C'est samedi et il y a de l'ambiance dans les rues de Sao paulo. Nous voilà installés à une terrasse, quatre cinq musiciens enchaînent des sambas, plusieurs couples se forment pour danser.
Nous sommes tous joyeux dans ce climat mais pour se parler ce n'est pas simple et nous allons boire le cafezinio dans un endroit plus calme.
Nous passons l'après-midi à déambuler dans les rues du centre-ville...
Le concert a lieu au Teatro Anhembi Morumbi dans le cadre de l'année de la France au Brésil.
C'est Arnaud qui fait la première partie accompagné par Pierre Payan. Pendant 50 minutes sans interruption, nous sommes dans l'univers onirique de Nano. Ils nous emmènent dans des sonorités improbables avec délicatesse, pour applaudir, toute la salle se lève et les bravos fusent de partout.
Pour la seconde partie, nous revenons au Brésil, dans la campagne du Sud-Est, de la frontière avec l'Argentine, c'est Renato Borghetti et son orchestre qui mène le bal. Oui, on a envie de danser comme lui sur scène.
Arnaud m'apprend qu'il y avait des chanteurs corses A Filetta, ce matin dans une église, qu'ils sont venus dans le cadre de l'année de la Corse au Brésil.
Nous nous sommes quittés, saudade de se séparer et en se promettant de se revoir dès que possible.
La nouvelle m'est venue de Corse, après le Festival du Vent à Calvi, Arnaud Méthivier est invité au Brésil.
Cela fait un long moment que je n'ai pas croisé cet artiste, la dernière fois ce doit être en Corse, justement, au mariage d'un neveu.
Après quelques tentatives nous finissons par nous joindre, nous nous donnons rendez-vous sur la Place Republica. Je le retrouve avec sa femme Christelle, souriant. Heureux de nous revoir je l'emmène manger une fedjoada sur une petite place. C'est samedi et il y a de l'ambiance dans les rues de Sao paulo. Nous voilà installés à une terrasse, quatre cinq musiciens enchaînent des sambas, plusieurs couples se forment pour danser.
Nous sommes tous joyeux dans ce climat mais pour se parler ce n'est pas simple et nous allons boire le cafezinio dans un endroit plus calme.
Nous passons l'après-midi à déambuler dans les rues du centre-ville...
Le concert a lieu au Teatro Anhembi Morumbi dans le cadre de l'année de la France au Brésil.
C'est Arnaud qui fait la première partie accompagné par Pierre Payan. Pendant 50 minutes sans interruption, nous sommes dans l'univers onirique de Nano. Ils nous emmènent dans des sonorités improbables avec délicatesse, pour applaudir, toute la salle se lève et les bravos fusent de partout.
Pour la seconde partie, nous revenons au Brésil, dans la campagne du Sud-Est, de la frontière avec l'Argentine, c'est Renato Borghetti et son orchestre qui mène le bal. Oui, on a envie de danser comme lui sur scène.
Arnaud m'apprend qu'il y avait des chanteurs corses A Filetta, ce matin dans une église, qu'ils sont venus dans le cadre de l'année de la Corse au Brésil.
Nous nous sommes quittés, saudade de se séparer et en se promettant de se revoir dès que possible.
Inscription à :
Articles (Atom)