Il m’est toujours triste de quitter ce pays que j’aime.
Après les formalités et alors que je passe devant le douanier, une femme m’interpelle par mon prénom, c’est Caroline Abitbol, une amie photographe, amoureuse de l’Inde. Nous nous embrassons et nous échangeons nos impressions sur l’Inde d’aujourd’hui.
Nous voyageons sur Air India car nous partons le matin, le soir le voyage se fait sur Air France. Pour la première fois je ne suis pas embarqué en premier et c’est un triste bazar… passons.
Vous le savez, depuis qu’il est en Inde, mon frère fume des beedis et il est devenu accroc de ces petites cigarettes. Du coin de l’œil je le vois sur son siège s’agiter dans tous les sens puis se lever. Il a pris l’habitude de se déchausser avant de rentrer dans une pièce et là, pourquoi mon cher frère a-t-il décidé d’enlever ses chaussures avant de pénétrer dans les toilettes ? Toujours est-il que M. avait une envie de fumer pas possible et il m’a avoué sans complexe, qu’il avait cru à cet instant de rentrer dans les toilettes que ces petites cigarettes ne fumaient à peine et c’est le sourire aux lèvres de satisfaction qu’il entendit une sorte de sirène se mettre en route et s’amplifier en quelques secondes.
Dans l ‘avion, un léger vent de panique traversa l’avion.
Il faut s’y attendre et coup de bol, l’hôtesse qui se précipite est un canon à la mode made in Bollywood, dans son sari noir et rouge bordé de blanc et de brillants, elle est la seule hôtesse à montrer un ventre nu sur un string du plus bel effet. Mais elle n’a pas vu les chaussures de mon frère devant la porte où elle doit intervenir, comment elle se retrouve par terre avec une babouche accrochée à son string est un mystère pour moi ? Et c’est rouge de confusion que mon frère sortit des toilettes et demanda pardon à tout l’équipage de l’avion.
Peu de temps avant l’atterrissage, on nous distribua une feuille de recommandation et un questionnaire à remplir sur la grippe porcine. Nous avons été étonné d’apprendre que l’Inde était considéré comme inclus dans la zone à risque. Lorsque nous avons passé la douane, le douanier à qui je tendais le papier m’a rit au nez en disant qu’il n’était pas chargé de récolter les renseignements.
dimanche 7 juin 2009
Inscription à :
Articles (Atom)