Un mois en France, quelle galère !
J'ai eu le vrai bonheur de faire visiter Paris à une brésilienne. Nous avons été au musée du Louvres le lendemain de Noël. Une foule incroyable pour cette période de fête et moi, en fauteuil, j'ai pu lui faire profiter de mon coupe-file avec le musée gratuit pour nous deux.
Le musée du Louvres est majestueux et avec Anita, nous avons visité la peinture hollandaise à toute allure, puis la peinture italienne, très sanglante et surtout christique, et la peinture française avec Napoléon en large, en long, pendant la guerre, après la guerre...
Pour moi, le Louvres c'est la guerre, du sang, de la misère, les Evangiles, du sang, de la misère...
Le lendemain un autre musée, le musée d'Orsay, ah c'est un vrai bonheur, c'est vert, c'est chatoyant, c'est champêtre, c'est humain. Alors, comme c'est Van Gogh et Gauguin qui sont les vedettes, il y a foule. Comme la veille, j'étonne Anita en doublant tout le monde. Je suis vivement déçut car il m'est impossible de voir les tableaux de mon ancêtre Gustave Moreau, c'est le seul palier inaccessible aux fauteuils. Je n'ai vu qu'une seule scène sanglante dans ce musée, c'est un soldat arabe, pendant la conquête de l'Espagne, essuyant son sabre après avoir coupé la tête d'un soldat espagnol.
Après ces quelques jours à Paris, je suis parti en Corse, je vous passe la mauvaise humeur des hôtesses corses, je vous passe les tirs de mitraillettes la nuit de la Saint Sylvestre, je vous passe le nationalisme ordinaire des corses et hop, me voilà de retour sur le continent.
En remontant, je m'arrête pour manger, à Isadrome, pas de chance il y a une panne de chauffage, je commande un tagine, en me disant j'aurais plus chaud après. Mais le tagine n'est pas du tagine, tout juste un vague ragout de mouton mais je paie plein pot, les boules...
Le 8 janvier, je me suis retrouvé à l'Université Paris 8, pour fêter la retraite d'une amie, Mireille. Je retrouve beaucoup de vieux amis dont Remy Kolpa Kopoul, mais aussi et je dirais surtout Shita.
Le 9 ce fut vers le Maroc que mon fauteuil m'a porté, j'ai retrouvé la petite famille Bodis mais je dois vous dire, amis en fauteuil, à Agadir, j'ai été porté pour descendre de l'avion, sur le tarmac, le gars me dit, bon tu te débrouilles ? Je réponds par l'affirmatif, sans savoir ce que cela veut dire. Je le comprends vite, il me pousse un bon coup et me voilà seul pour traverser l'aéroport et trouver la sortie. Quand je vois les guichets avec la douane, je prends la queue et je passe en dernier. J'ai demander à quelqu'un pour avoir mon bagage. Personne de l'aéroport ne m'a aidé.
Pour le retour, encore plus fort, il a fallut plus d'une heure pour que les équipes du sol, trouvent un camion et me fasse sortir de l'appareil.
Dans quelques jours je serais de nouveau au Brésil...
samedi 16 janvier 2010
Inscription à :
Articles (Atom)