lundi 2 mars 2009

Ravi Shankar a Nerhu Park

Mes amis, quel concert !!!
J etais bien decide a arriver assez tot au concert. Donc c est a 15 h que nous avons quitte Paharganj. Le dimanche, la circulation est moins dense. Delhi est en chantier depuis tellement longtemps avec la construction du metro, que je suis etonne de voir des endroits jusqu il y a peu innaccessibles, ouverts a la circulation.
Arrive sur place, Bola part en eclaireur, il revient tout content pour m annoncer que je serais devant.
En effet, je suis au premiers rangs des VIP. Je vois de pres les preparatifs, des pots et des pots de fleurs de chaque cote de la scene, des hommes qui s affairent a la conception d une banniere en petales de fleurs. Des dizaines de couronnes, attendent les artistes.
Je dois dire que j ai eu la chance d etre aux premieres loges, au pied de la scene, devant les VIP, la seule personne en fauteuil roulant. Deux heures et demi de musique. Ravi Shankar est fatigue, il ne peut plus s asseoir en tailleur, il s en excuse. Plus tard, au cours du concert, en presentant un de ces musicien, il dira que c est lui qui l aide pour accorder sa cithare et qui lui donne les medicaments, mais ce soir dit-il, je ne suis pas malade.
Je peux dire, je n ai pas honte, que j ai pleure lorsqu apres un set d Anoushka, fantastique de dexterite, il joua d une maniere tellement poignante, disant, voila je peux passer la main, le chemin est trace.
Beaucoup d emotion. Bola etait la, a la fin du concert, donc impossible de trainer comme j aime le faire, pour discuter avec les uns ou les autres, musiciens ou techniciens...
Nous avons ete manger au Malhotra qui a l avantage d avoir une table dehors, ce qui m evite de faire peur a tout le monde en me voyant trembler sur mes cannes.
Et bien de retour a la chambre, alors que je me rendais compte que je n avais plus mon porte-monnaie, le telephone sonna.
- Vous avez oubliez votre camera, m annonca le patron du restaurant.
Notre petit photographe en herbe, se precipita dans l escalier pour recuperer son precieux bien.
Et ce matin, en prenant notre petit dej, Bola me tapa sur l epaule en me tendant le fameux porte-monnaie.
Quand je dis que l Inde est magique : Bruno, le junk, se trouva detrousser l autre jour a Connaught Place de son passeport. Pendant trois jours il tourna en rond, les yeux colles au trottoir, regardant de travers tous balayeurs croises, desesperant, desespere, quand un jeune garcon l aborda :
" Vous avez perdu quelque chose, Mister ? "
- Oui, mon passeport.
' Je crois que je sais ou il est, avec 1000 rupees, il est a vous '
Le gars Bruno a reussi a faire baisser le prix a 700 rps. Abordable pour un passeport.
Bon, ce n est pas tout, il faut preparer le voyage dans le Rajasthan.

1 commentaire:

  1. Bravo JP j'ai lu votre livre. Votre courage est exemplaire, la volonté fait faire beaucoup de choses insurmontables en apparence
    Cordialement. Bon séjour à mon infirmière préférée de Présilly. Dominique

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