La vie ça va, la vie ça va, la vie ça va oh oh, la vie ça oh oh !
Hé bien non ça va pas la vie sans les amis qui nous quitte.
Donc l'ami Pierre Vassilius nous a salué en nous laissant quelques chansons.
Encore un bel été de merde avec un autre ami qui nous a quitté Léon Mercadet.
La dernière fois que nous nous sommes vus, je revenais de Bénares, je lui racontais l'aventure de ma fille avec le Gange, elle a entendu le fleuve chantait pour honorer son gourou !
Il ne s'est pas moqué d'elle, lui aussi a entendu le Gange chanter.
Je ne me suis pas baigné dans le Gange à Bénares mais à Haridwar.
Je vous ai raconté dans le blog cette histoire au moment de la Puja que j'ai organisé pour le départ de Jean-Pierre Lentin.
J'avais refusé l'aide des Sâdhus qui voulaient me porter pour traverser le chemin jusqu'au gat.
J'y suis allé à quatre pattes comme un grand.
J'ai souffert car le sol est granuleux, mais j'y suis arrivé.
J'avais refusé leur aide en leur disant que si j'étais indien ils n'auraient même pas idée de me proposer une aide quelconque.
Depuis je n'arrive même plus à marcher à quatre pattes, je deviens un légume mais un légume pensant et rigolo !
dimanche 21 septembre 2014
vendredi 19 septembre 2014
Je vis pas ma vie, je suis dans la lune (suite) !
A mile mile de toutes terres habitées, je suis sur un nuage.
Pourtant je vous garantie que je n'ai pas fumé ce matin.
Non je suis clair comme de l'eau de roche.
Je suis amoureux et ça dure depuis un certain temps.
C'est important d'être amoureux, ça permet d'avaler des couleuvres, d'être léger, de se sentir sans autres attaches que celles créées pour l'occasion.
J'aime l'idée d'avoir des semelles de vent.
Bon je sais cela parait ridicule quand on est prisonnier d'un fauteuil roulant.
Je suis amoureux de ma femme, de la vie, des animaux, des enfants, de mes petits enfants...
Peut-on dire que l'on est amoureux de sa ville, de son quartier, de son immeuble, des gens qui y habitent ?
Non certainement pas car l'amour devient banale, pourtant il y a de ça.
L'amour se partage, l'amour ouvre les coeurs, l'amour est généreux.
L'amour ignore les frontières, ignore les religions, ignore la bêtise.
L'amour n'a pas de race, l'amour s'en fout de la taille, de la beauté supposée car l'amour est un sentiment et les sentiments sont personnels.
Pourtant on parle de l'amour de la patrie = berk.
L'amour de son pays, c'est comme l'amour de sa ville, de son quartier.
L'amour de la Terre même si moi j'aime le Lune où parfois j'y pose mes pieds... en rêve d'accord mais j'aime hurler mon amour, les nuits de pleine Lune.
Après, j'aime bien manger les pâtes mais je n'ai pas d'amour pour les pâtes.
L'amour implique un partage, un échange.
Alors ouvrons notre coeur !
A mile mile de toutes terres habitées, je suis sur un nuage.
Pourtant je vous garantie que je n'ai pas fumé ce matin.
Non je suis clair comme de l'eau de roche.
Je suis amoureux et ça dure depuis un certain temps.
C'est important d'être amoureux, ça permet d'avaler des couleuvres, d'être léger, de se sentir sans autres attaches que celles créées pour l'occasion.
J'aime l'idée d'avoir des semelles de vent.
Bon je sais cela parait ridicule quand on est prisonnier d'un fauteuil roulant.
Je suis amoureux de ma femme, de la vie, des animaux, des enfants, de mes petits enfants...
Peut-on dire que l'on est amoureux de sa ville, de son quartier, de son immeuble, des gens qui y habitent ?
Non certainement pas car l'amour devient banale, pourtant il y a de ça.
L'amour se partage, l'amour ouvre les coeurs, l'amour est généreux.
L'amour ignore les frontières, ignore les religions, ignore la bêtise.
L'amour n'a pas de race, l'amour s'en fout de la taille, de la beauté supposée car l'amour est un sentiment et les sentiments sont personnels.
Pourtant on parle de l'amour de la patrie = berk.
L'amour de son pays, c'est comme l'amour de sa ville, de son quartier.
L'amour de la Terre même si moi j'aime le Lune où parfois j'y pose mes pieds... en rêve d'accord mais j'aime hurler mon amour, les nuits de pleine Lune.
Après, j'aime bien manger les pâtes mais je n'ai pas d'amour pour les pâtes.
L'amour implique un partage, un échange.
Alors ouvrons notre coeur !
jeudi 18 septembre 2014
Je vis pas ma vie, je suis dans la lune !
Alors je reviens pour vous raconter mes histoires, bon pas toute mon histoire car ça n'intéresse pas grand monde, mais vous parlez de mes dernières passions depuis que je suis revenu à Boulogne. Hé oui je suis revenu du Brasil depuis un certain temps maintenant. Si vous avez facebook vous savez que je suis redevenu végétarien :
Bon, c'est décidé, je redeviens végétarien, oui je l'étais presque, mais enfin comme cuisinier, j'avoue que j'ai toujours du plaisir à cuisiner la viande et surtout le poisson. Bon, pendant huit ans j'ai été végétarien car pratiquant amaroli. Je suis venu au Brésil en 2006 et c'est le Dr Hansen de la Casa San Francisco da Assise qui me conseilla de manger de la viande pour avaler des protéines animales.
Huit ans plus tard, je ne ressens pas le besoin de telles protéines et même si je mange peu de viande, je me sens obligé d'arrêter de participer à ce massacre.
Alors tout le monde pense avec raison aux abattoirs et aux élevages de poulets ou de cochons. Moi ce qui m'a décidé, c'est une rencontre avec une carpe rouge dans le parc de la Praça da Republica, elle prenait l'air, mine de rien, me surveillant du coin de l'oeil, elle m'apprit ainsi qu'au même moment on fêtait à Nova York les 7o ans de la mort de Saint Exupery. Elle sortit sa tête un peu plus hors de l'eau et elle me glissa dans les oreilles : " écoute petit homme, tu sais que l'esprit du Petit Prince est avec les poissons de la méditerranée, moi qui te parle j'ai traversé bien des mers pour arriver ici pour finir mes jours obèse, flac flac flac (c'est le rire des carpes) ! "
Je n'en crois pas mes oreilles, je tourne ma tête dans tous les sens, personne n'a remarqué ce dialogue. Maintenant, la carpe a disparu et je me dis qu'elle m'a attrapé, que bien entendu je vais revenir avec de quoi l'appâter.
Cette histoire me trotte dans la tête, comment peut on tuer tranquillement sous prétexte qu'on ne les entend jamais se plaindre. On trouve amusant, bon pour la détente, bon pour apprendre la patience, bon pour faire tenir tranquille l'enfant hyper-actif, le fait de tenir une canne à pêche pour participer un tout petit peu à ce carnage. Vous savez ce que je crois, je crois que le Japon va finir englouti par la haine qui monte des fonds de l'océan, à force de manger et de détruire des quantités exponentielles de variétés de poissons et des requins en particuliers.
Bien entendu que je suis revenu régulièrement voir ma carpe obèse, elle était très gentille au début, elle m'a même dit que ses meilleurs amis étaient des chats, oui des chats, c'est incroyable. Ils venaient à la nuit tombée pour se faire enseigner la meilleur façon d'attraper les poissons. J'ai compris ce jour-là, pourquoi les autres carpes la battait froid... Et puis un jour, elle a changer d'attitude, elle m'a accusé d'être un espion à la solde de je ne sais quel gardien du jardin, elle m'a soufflé des mots cruels et blessants. Je suis parti sans lui dire au revoir !
Alors je reviens pour vous raconter mes histoires, bon pas toute mon histoire car ça n'intéresse pas grand monde, mais vous parlez de mes dernières passions depuis que je suis revenu à Boulogne. Hé oui je suis revenu du Brasil depuis un certain temps maintenant. Si vous avez facebook vous savez que je suis redevenu végétarien :
Bon, c'est décidé, je redeviens végétarien, oui je l'étais presque, mais enfin comme cuisinier, j'avoue que j'ai toujours du plaisir à cuisiner la viande et surtout le poisson. Bon, pendant huit ans j'ai été végétarien car pratiquant amaroli. Je suis venu au Brésil en 2006 et c'est le Dr Hansen de la Casa San Francisco da Assise qui me conseilla de manger de la viande pour avaler des protéines animales.
Huit ans plus tard, je ne ressens pas le besoin de telles protéines et même si je mange peu de viande, je me sens obligé d'arrêter de participer à ce massacre.
Alors tout le monde pense avec raison aux abattoirs et aux élevages de poulets ou de cochons. Moi ce qui m'a décidé, c'est une rencontre avec une carpe rouge dans le parc de la Praça da Republica, elle prenait l'air, mine de rien, me surveillant du coin de l'oeil, elle m'apprit ainsi qu'au même moment on fêtait à Nova York les 7o ans de la mort de Saint Exupery. Elle sortit sa tête un peu plus hors de l'eau et elle me glissa dans les oreilles : " écoute petit homme, tu sais que l'esprit du Petit Prince est avec les poissons de la méditerranée, moi qui te parle j'ai traversé bien des mers pour arriver ici pour finir mes jours obèse, flac flac flac (c'est le rire des carpes) ! "
Je n'en crois pas mes oreilles, je tourne ma tête dans tous les sens, personne n'a remarqué ce dialogue. Maintenant, la carpe a disparu et je me dis qu'elle m'a attrapé, que bien entendu je vais revenir avec de quoi l'appâter.
Cette histoire me trotte dans la tête, comment peut on tuer tranquillement sous prétexte qu'on ne les entend jamais se plaindre. On trouve amusant, bon pour la détente, bon pour apprendre la patience, bon pour faire tenir tranquille l'enfant hyper-actif, le fait de tenir une canne à pêche pour participer un tout petit peu à ce carnage. Vous savez ce que je crois, je crois que le Japon va finir englouti par la haine qui monte des fonds de l'océan, à force de manger et de détruire des quantités exponentielles de variétés de poissons et des requins en particuliers.
Bien entendu que je suis revenu régulièrement voir ma carpe obèse, elle était très gentille au début, elle m'a même dit que ses meilleurs amis étaient des chats, oui des chats, c'est incroyable. Ils venaient à la nuit tombée pour se faire enseigner la meilleur façon d'attraper les poissons. J'ai compris ce jour-là, pourquoi les autres carpes la battait froid... Et puis un jour, elle a changer d'attitude, elle m'a accusé d'être un espion à la solde de je ne sais quel gardien du jardin, elle m'a soufflé des mots cruels et blessants. Je suis parti sans lui dire au revoir !
jeudi 30 janvier 2014
Jour de fête !
Le 25 janvier c'est la fête de Sao Paulo, alors à partir de 17 h sur la Place de la République il y a un concert. La place se remplie avec une population mélangée de jeunes et de personnes plus âgées. Vers 17h30 Paulinho da Viola commence à chanter. Je vois une foule entière reprendre ses chansons et chalouper en cadence. Devant moi un rasta, bel homme, est tenu avec amour, par derrière par une femme du genre bourgeoise. C'est un couple improbable qui connait par coeur les paroles du chanteur. Une petite fille qui me dit s'appeler Manuella, vient me prendre la main. Sa mère me sourit, lorsque je lui parle elle comprend que je suis français, elle veut me présenter un ami qui connait la France. En effet quelques minutes après, un jeune homme s'accroupit devant moi et me parle de son voyage en France et de sa visite au festival d'Aix en Provence. Il me chante dans les oreilles une chanson qu'il a composé en français. C'est très mignon et je sens qu'il a un vrai amour de la France et peut-être d'une française...
Je suis toujours sous le charme de ce pays et de ce peuple qui peut danser des nuits entières sur des chansons milles fois répétées et faire l'amour à un ballon en le caressant du bout du pied. J'aime ce pays et je suis fier d'être aimé par une brésilienne au sourire ravageur qui me dit ce matin au réveil qu'elle a la fesse molle, ah j'adore !
Le 25 janvier c'est la fête de Sao Paulo, alors à partir de 17 h sur la Place de la République il y a un concert. La place se remplie avec une population mélangée de jeunes et de personnes plus âgées. Vers 17h30 Paulinho da Viola commence à chanter. Je vois une foule entière reprendre ses chansons et chalouper en cadence. Devant moi un rasta, bel homme, est tenu avec amour, par derrière par une femme du genre bourgeoise. C'est un couple improbable qui connait par coeur les paroles du chanteur. Une petite fille qui me dit s'appeler Manuella, vient me prendre la main. Sa mère me sourit, lorsque je lui parle elle comprend que je suis français, elle veut me présenter un ami qui connait la France. En effet quelques minutes après, un jeune homme s'accroupit devant moi et me parle de son voyage en France et de sa visite au festival d'Aix en Provence. Il me chante dans les oreilles une chanson qu'il a composé en français. C'est très mignon et je sens qu'il a un vrai amour de la France et peut-être d'une française...
Je suis toujours sous le charme de ce pays et de ce peuple qui peut danser des nuits entières sur des chansons milles fois répétées et faire l'amour à un ballon en le caressant du bout du pied. J'aime ce pays et je suis fier d'être aimé par une brésilienne au sourire ravageur qui me dit ce matin au réveil qu'elle a la fesse molle, ah j'adore !
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