Tout le centre de Sao Paulo est en fête et moi, le nez en l'air, je regarde ces grosses structures évoluer. Un géant à l'air naïf entouré par une abeille, une chouette, un dragon et un ballon rêveur. Nous sommes toujours dans le cadre de l'année de la France au Brésil, aujourd'hui ce sont Les Plasticiens Volants qui sont à l'honneur.
J'ai connu, il y a quelques années, un gars qui faisait partie de cette équipe de baroudeurs, aussi, quelle joie de le voir accroché à ce ballon, je le suis, lui en l'air, moi en fauteuil à slalomé au milieu de la foule. Il atterrit dans un espace protégé derrière des barrières, je crie " Patrice, Patrice. " Il lève son regard et il me voit : " Jean-Pierre ! ". Nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre.
Ainsi j'ai des nouvelles des amis de Toulouse et des environs, ici à dix milles kilomètres de la France.
Après qu'il ait aidé à remballé les affaires nous allons boire un verre sur une terrasse à deux pas. Les Plasticiens Volants présentent ici un spectacle autour d'une fresque peinte par deux jumeaux brésiliens, " Os Gemeos ". La foule, beaucoup de jeunes, est conquise par ce spectacle onirique, elle applaudit à tout rompre cet inconnu mesurant 20 mètres de haut.
Pour ceux qui ont facebook, je vais y mettre quelques photos car ici, je ne sais pas faire et mon ami François ne m'a pas appris, ou je n'ai pas compris, bref, je ne sais pas faire.
vendredi 13 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
Pfuit, et plus d'électricité...
Bon, quand on connait la vie quotidienne en Inde, ça n'étonne personne, mais ici, quand vous habitez au 11ème étage et qu'il y a une coupure d'électricité, vous vous inquiétez, c'est normal.
Hier, à 21h 30, juste après la novela, tout saute et c'est le noir complet.
On va voir sur le balcon et c'est la nuit parfaite. Ben oui, ici il n'y a pas de groupes électrogène pour prendre le relaie, rien, sinon des sirènes aux quatre coins de la ville.
Deux heures de coupure, c'est rien, mais cela dépend où on se trouve au moment de la coupure, ainsi ceux qui se trouvent dans un ascenseur, ont de quoi s'affoler. Surtout être dans le noir, perdre ses repères. Les narines s'ouvrent, les odeurs sont plus présentes, les vibrations sont palpables, oui, à fleur de peau, se frôler deviend une caresse ou agression.
La nuit est calme, peu de circulation et pas de cris ni de chants, j'imagine la foule dans la rue, ici dans ce quartier réputé pour ses boites gaies, papotant inquiet et le téléphone tourne à fond pendant ces deux heures.
Ce matin c'est le bilan, sur la ville de Sao Paulo j'ai entendu qu'il y a eu quelques morts, souvent liés à des machines utilisant l'électricité. Des voleurs ont profité de cette panne pour rafler dans les magasins.
Moi je n'ai pas bougé, comment faire pour descendre 11 étages ?
Hier, à 21h 30, juste après la novela, tout saute et c'est le noir complet.
On va voir sur le balcon et c'est la nuit parfaite. Ben oui, ici il n'y a pas de groupes électrogène pour prendre le relaie, rien, sinon des sirènes aux quatre coins de la ville.
Deux heures de coupure, c'est rien, mais cela dépend où on se trouve au moment de la coupure, ainsi ceux qui se trouvent dans un ascenseur, ont de quoi s'affoler. Surtout être dans le noir, perdre ses repères. Les narines s'ouvrent, les odeurs sont plus présentes, les vibrations sont palpables, oui, à fleur de peau, se frôler deviend une caresse ou agression.
La nuit est calme, peu de circulation et pas de cris ni de chants, j'imagine la foule dans la rue, ici dans ce quartier réputé pour ses boites gaies, papotant inquiet et le téléphone tourne à fond pendant ces deux heures.
Ce matin c'est le bilan, sur la ville de Sao Paulo j'ai entendu qu'il y a eu quelques morts, souvent liés à des machines utilisant l'électricité. Des voleurs ont profité de cette panne pour rafler dans les magasins.
Moi je n'ai pas bougé, comment faire pour descendre 11 étages ?
lundi 9 novembre 2009
Un air d'accordéon !!!
Je viens de passer deux jours formidables.
La nouvelle m'est venue de Corse, après le Festival du Vent à Calvi, Arnaud Méthivier est invité au Brésil.
Cela fait un long moment que je n'ai pas croisé cet artiste, la dernière fois ce doit être en Corse, justement, au mariage d'un neveu.
Après quelques tentatives nous finissons par nous joindre, nous nous donnons rendez-vous sur la Place Republica. Je le retrouve avec sa femme Christelle, souriant. Heureux de nous revoir je l'emmène manger une fedjoada sur une petite place. C'est samedi et il y a de l'ambiance dans les rues de Sao paulo. Nous voilà installés à une terrasse, quatre cinq musiciens enchaînent des sambas, plusieurs couples se forment pour danser.
Nous sommes tous joyeux dans ce climat mais pour se parler ce n'est pas simple et nous allons boire le cafezinio dans un endroit plus calme.
Nous passons l'après-midi à déambuler dans les rues du centre-ville...
Le concert a lieu au Teatro Anhembi Morumbi dans le cadre de l'année de la France au Brésil.
C'est Arnaud qui fait la première partie accompagné par Pierre Payan. Pendant 50 minutes sans interruption, nous sommes dans l'univers onirique de Nano. Ils nous emmènent dans des sonorités improbables avec délicatesse, pour applaudir, toute la salle se lève et les bravos fusent de partout.
Pour la seconde partie, nous revenons au Brésil, dans la campagne du Sud-Est, de la frontière avec l'Argentine, c'est Renato Borghetti et son orchestre qui mène le bal. Oui, on a envie de danser comme lui sur scène.
Arnaud m'apprend qu'il y avait des chanteurs corses A Filetta, ce matin dans une église, qu'ils sont venus dans le cadre de l'année de la Corse au Brésil.
Nous nous sommes quittés, saudade de se séparer et en se promettant de se revoir dès que possible.
La nouvelle m'est venue de Corse, après le Festival du Vent à Calvi, Arnaud Méthivier est invité au Brésil.
Cela fait un long moment que je n'ai pas croisé cet artiste, la dernière fois ce doit être en Corse, justement, au mariage d'un neveu.
Après quelques tentatives nous finissons par nous joindre, nous nous donnons rendez-vous sur la Place Republica. Je le retrouve avec sa femme Christelle, souriant. Heureux de nous revoir je l'emmène manger une fedjoada sur une petite place. C'est samedi et il y a de l'ambiance dans les rues de Sao paulo. Nous voilà installés à une terrasse, quatre cinq musiciens enchaînent des sambas, plusieurs couples se forment pour danser.
Nous sommes tous joyeux dans ce climat mais pour se parler ce n'est pas simple et nous allons boire le cafezinio dans un endroit plus calme.
Nous passons l'après-midi à déambuler dans les rues du centre-ville...
Le concert a lieu au Teatro Anhembi Morumbi dans le cadre de l'année de la France au Brésil.
C'est Arnaud qui fait la première partie accompagné par Pierre Payan. Pendant 50 minutes sans interruption, nous sommes dans l'univers onirique de Nano. Ils nous emmènent dans des sonorités improbables avec délicatesse, pour applaudir, toute la salle se lève et les bravos fusent de partout.
Pour la seconde partie, nous revenons au Brésil, dans la campagne du Sud-Est, de la frontière avec l'Argentine, c'est Renato Borghetti et son orchestre qui mène le bal. Oui, on a envie de danser comme lui sur scène.
Arnaud m'apprend qu'il y avait des chanteurs corses A Filetta, ce matin dans une église, qu'ils sont venus dans le cadre de l'année de la Corse au Brésil.
Nous nous sommes quittés, saudade de se séparer et en se promettant de se revoir dès que possible.
mardi 3 novembre 2009
Il sera grand, ce petit !!!
Je vous ai déjà parlé de Ben, le fils de Zeli, en vérité, son vrai nom c'est Benson. Il n'a que onze ans mais Ben n'est plus un bébé, il est même plutôt balaise, comme son père, me confirme sa mère en le couvant des yeux. Je suis venu manger avec eux ce dimanche, pour almoçar, le repas du midi comme on dit ici.
Très vite nous parlons tous les deux, il me dit avoir deux passions dans la vie, le futebol et la boxe. Vous savez que Ben a été remarqué par Gregorio, le treinador du quartier, un vieux de la vieille celui-là, hâbleur en toutes choses mais conscient de voir en Ben un futur champion, les J O de Rio sont en 2016, alors pourquoi pas...
Ben profite de ma présence pour décrocher le droit d'aller s'entrainer tous les samedi matin dans la salle de sport. Zeli ne veut pas céder, elle ne se voit pas en train de réparer le visage de son bébé. Lui, il est sûr de sa force, de sa souplesse de déplacement, il sautille sur place, il bondit dans sa chambre et en sort aussitôt avec une corde à sauter. Le voilà sautant sur une jambe, puis sur deux, il fait tourner ses mains pour sauter toujours plus haut. Sa mère, qui porte le maillot de l'équipe de futebol de Sao Paulo, vert de Palmieras, sourit, je dois dire que de te voir sauter à la corde comme une fille, jamais j'aurais cru voir ça, mais je préfère te voir avec les supporters de futebol que dans cette salle de boxe où il n'y a que des mauvaises fréquentations.
Grâce à Dieu nous avons la santé, nous devons conserver cette santé et je ne veux pas que tu sois en danger, dit Zeli.
Je ne crois pas que je vais être d'un quelconque secours pour Ben même si je suis plutôt de son côté, moi j'ai rêvé de faire de la boxe quand j'étais adolescent, sauf que j'étais en apprentissage de pâtisserie et les heures d'entrainement étaient les heures de travail.
Très vite nous parlons tous les deux, il me dit avoir deux passions dans la vie, le futebol et la boxe. Vous savez que Ben a été remarqué par Gregorio, le treinador du quartier, un vieux de la vieille celui-là, hâbleur en toutes choses mais conscient de voir en Ben un futur champion, les J O de Rio sont en 2016, alors pourquoi pas...
Ben profite de ma présence pour décrocher le droit d'aller s'entrainer tous les samedi matin dans la salle de sport. Zeli ne veut pas céder, elle ne se voit pas en train de réparer le visage de son bébé. Lui, il est sûr de sa force, de sa souplesse de déplacement, il sautille sur place, il bondit dans sa chambre et en sort aussitôt avec une corde à sauter. Le voilà sautant sur une jambe, puis sur deux, il fait tourner ses mains pour sauter toujours plus haut. Sa mère, qui porte le maillot de l'équipe de futebol de Sao Paulo, vert de Palmieras, sourit, je dois dire que de te voir sauter à la corde comme une fille, jamais j'aurais cru voir ça, mais je préfère te voir avec les supporters de futebol que dans cette salle de boxe où il n'y a que des mauvaises fréquentations.
Grâce à Dieu nous avons la santé, nous devons conserver cette santé et je ne veux pas que tu sois en danger, dit Zeli.
Je ne crois pas que je vais être d'un quelconque secours pour Ben même si je suis plutôt de son côté, moi j'ai rêvé de faire de la boxe quand j'étais adolescent, sauf que j'étais en apprentissage de pâtisserie et les heures d'entrainement étaient les heures de travail.
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