Une Nouvelle Hydratation !
Chaque matin au réveil, je bois trois verres d'eau, je prépare alors mon petit déjeuner, l'eau à chauffer pour le café, remplacé sur la plaque électrique par une petite poële avec un fond d'huile. Je prépare tout l'attirail pour un ou deux petits déjeuners. Je casse un oeuf dans la poële, j'aime l'entendre griller... Jamais de ma vie, j'aurais pu imaginer le plaisir que je ressens à manger un oeuf tous les matins. Le sommet ce sont les oeufs de la Corrèze, ah ils sont tellement jaunes... Le jaune, je veux dire le jaune vraiment jaune avec un gout de jaune d'oeuf qui ne s'invente pas.. Même la quantité du premier café a diminué et surtout je ne prends qu'un seul sucre dans mon café... Deux heure et demi après il est bon de boire un demi litre d'eau, avant de manger de toute façon vaut mieux boire deux fois qu'une... Je mange des légumes cuit à la vapeur avec des céréales à midi, je prends un gouter de fruits, je ne mange plus le soir sauf exception...
vendredi 31 juillet 2015
mercredi 29 juillet 2015
Retour du ciel bleu !
Voilà que le nord retrouve sa tradition... Hier la température n'a pas dépassé 16° à Boulogne Billancourt, une impression d'automne avant l'heure. Du coup je réfléchis à ce qui m'est arrivé... Cette anecdote que j'ai vécu comme une agression. Je pense l'avoir mal vécu car je me sens appartenir au monde agricole... Moi aussi j'ai passé des heures et des heures à curer mes étables dans la montagne puis plus tard à passer des heures et des heures à conduire le tracteur en pensant à mon rapport aux animaux... Au départ je ne connaissais rien à l'élevage, c'est mon voisin le plus proche qui a constitué mon premier troupeau de brebis... Il nous a fallu un an pour nous apercevoir que nous n'avions aucune chance de sortir un revenu, même complémentaire, avec le produit de vingt brebis... C'est encore ce voisin qui profita de mon inexpérience pour nous refiler trois de ses vaches prévues pour la réforme... Il faut savoir que la quasi-totalité de la viande de boeuf consommée en France, vient de vaches laitières qui ont terminé leurs temps de production... Pendant deux mois j'ai franchi le Col de Portet d'Alos pour amener le lait à l'artisan fromager de Moulis. Nous étions dans une démarche d'installation Jeune Agriculteur, une formation à la fabrication du fromage type Bethmale se mettait en place, nous avons sauté sur l'occasion...J'ai été le premier à en bénéficier... Pendant deux hivers, nous avons testé tous les jours nos progrès en fabrication et nous n'avions pas terminé la formation que nous avions notre stand sur le marché de Saint Girons... Nous avons obtenu le label Terre-Océan car le label Nature et Progrès nous cherchait des poux dans la tonsure à cause du manque de garanties pour la paille achetée à un agriculteur traditionnel... Dans la réalité, je pratiquais la biodynamie chère à Rudolf Steiner : L'agriculture biodynamique appelée biodynamie est un système de production agricole basée sur l'anthropologie dont la théorie a été développée dès 1924 dans une série de conférences données aux agriculteurs par Rudolf Steiner. Cette méthode emploie des préparations faites à partir de bouses de vaches, de silice ou de différentes plantes médicinales. Avec Merlin nous parlions de poudre de perlimpinpin... Pour de la bouse de corne = 500. Récupérer de belles cornes, très difficile à trouver, mettre de la bouse de ses propres vaches ou de vaches que vous connaissez, mettre en terre à la fin de l'automne, suivre le calendrier Maria Thun, sortir les cornes de la terre six mois plus tard autour de la Saint Jean, prendre 30 à 50 gr mélangé à 50 litre d'eau. Remuer avec un bâton flexibles. Former un tourbillon " vortex " dans un sens, puis dans un autre pendant une heure... Je fais pareil avec la pâte de mes fromages... Pfeiffer un disciple de Steiner, parle d'homéopathie de la Terre. Notre mère Gaia vieillit, perd ses cheveux, la rapacité de l'homme, augmente le désastre. Non seulement notre rôle est de protéger la Terre mais nous avons le devoir de réparer la nature... Pour moi cela n'a rien à voir avec l'idée de Dieu... C'est un travail en accord avec les rythmes lunaires, planétaires et zodiacaux. En utilisant le rythme synodique : Lune croissante/décroissante. Le rythme sidéral : jour feuille, fleur, fruit, racine. Le rythme tropique lunaire : Lune ascendante/descendante. Le rythme anomalistique : apogée/périgée. Le rythme dragonique : les noeufs lunaires.
Une pratique de l'élevage : Concept d'organisme agricole diversifié et autonome. Renoncement à toute productivité disproportionné. Respect de l'intégrité des animaux. Il est possible de discuter sur bien des points de la méthode de biodynamie mais ce qui est certain et vérifié à chaque fois ; l'aspect des légumes et les animaux élevés avec cette méthode sont lumineux. Pour moi la plus des preuves ce sont les images des cristalisations sensibles. Il faut avoir accès à un microscope ou se mettre en contact avec : www.dynamis.tv/.../cristallisation-sensible-morphochromatographie-biod.
Voilà que le nord retrouve sa tradition... Hier la température n'a pas dépassé 16° à Boulogne Billancourt, une impression d'automne avant l'heure. Du coup je réfléchis à ce qui m'est arrivé... Cette anecdote que j'ai vécu comme une agression. Je pense l'avoir mal vécu car je me sens appartenir au monde agricole... Moi aussi j'ai passé des heures et des heures à curer mes étables dans la montagne puis plus tard à passer des heures et des heures à conduire le tracteur en pensant à mon rapport aux animaux... Au départ je ne connaissais rien à l'élevage, c'est mon voisin le plus proche qui a constitué mon premier troupeau de brebis... Il nous a fallu un an pour nous apercevoir que nous n'avions aucune chance de sortir un revenu, même complémentaire, avec le produit de vingt brebis... C'est encore ce voisin qui profita de mon inexpérience pour nous refiler trois de ses vaches prévues pour la réforme... Il faut savoir que la quasi-totalité de la viande de boeuf consommée en France, vient de vaches laitières qui ont terminé leurs temps de production... Pendant deux mois j'ai franchi le Col de Portet d'Alos pour amener le lait à l'artisan fromager de Moulis. Nous étions dans une démarche d'installation Jeune Agriculteur, une formation à la fabrication du fromage type Bethmale se mettait en place, nous avons sauté sur l'occasion...J'ai été le premier à en bénéficier... Pendant deux hivers, nous avons testé tous les jours nos progrès en fabrication et nous n'avions pas terminé la formation que nous avions notre stand sur le marché de Saint Girons... Nous avons obtenu le label Terre-Océan car le label Nature et Progrès nous cherchait des poux dans la tonsure à cause du manque de garanties pour la paille achetée à un agriculteur traditionnel... Dans la réalité, je pratiquais la biodynamie chère à Rudolf Steiner : L'agriculture biodynamique appelée biodynamie est un système de production agricole basée sur l'anthropologie dont la théorie a été développée dès 1924 dans une série de conférences données aux agriculteurs par Rudolf Steiner. Cette méthode emploie des préparations faites à partir de bouses de vaches, de silice ou de différentes plantes médicinales. Avec Merlin nous parlions de poudre de perlimpinpin... Pour de la bouse de corne = 500. Récupérer de belles cornes, très difficile à trouver, mettre de la bouse de ses propres vaches ou de vaches que vous connaissez, mettre en terre à la fin de l'automne, suivre le calendrier Maria Thun, sortir les cornes de la terre six mois plus tard autour de la Saint Jean, prendre 30 à 50 gr mélangé à 50 litre d'eau. Remuer avec un bâton flexibles. Former un tourbillon " vortex " dans un sens, puis dans un autre pendant une heure... Je fais pareil avec la pâte de mes fromages... Pfeiffer un disciple de Steiner, parle d'homéopathie de la Terre. Notre mère Gaia vieillit, perd ses cheveux, la rapacité de l'homme, augmente le désastre. Non seulement notre rôle est de protéger la Terre mais nous avons le devoir de réparer la nature... Pour moi cela n'a rien à voir avec l'idée de Dieu... C'est un travail en accord avec les rythmes lunaires, planétaires et zodiacaux. En utilisant le rythme synodique : Lune croissante/décroissante. Le rythme sidéral : jour feuille, fleur, fruit, racine. Le rythme tropique lunaire : Lune ascendante/descendante. Le rythme anomalistique : apogée/périgée. Le rythme dragonique : les noeufs lunaires.
Une pratique de l'élevage : Concept d'organisme agricole diversifié et autonome. Renoncement à toute productivité disproportionné. Respect de l'intégrité des animaux. Il est possible de discuter sur bien des points de la méthode de biodynamie mais ce qui est certain et vérifié à chaque fois ; l'aspect des légumes et les animaux élevés avec cette méthode sont lumineux. Pour moi la plus des preuves ce sont les images des cristalisations sensibles. Il faut avoir accès à un microscope ou se mettre en contact avec : www.dynamis.tv/.../cristallisation-sensible-morphochromatographie-biod.
dimanche 21 septembre 2014
La vie ça va, la vie ça va, la vie ça va oh oh, la vie ça oh oh !
Hé bien non ça va pas la vie sans les amis qui nous quitte.
Donc l'ami Pierre Vassilius nous a salué en nous laissant quelques chansons.
Encore un bel été de merde avec un autre ami qui nous a quitté Léon Mercadet.
La dernière fois que nous nous sommes vus, je revenais de Bénares, je lui racontais l'aventure de ma fille avec le Gange, elle a entendu le fleuve chantait pour honorer son gourou !
Il ne s'est pas moqué d'elle, lui aussi a entendu le Gange chanter.
Je ne me suis pas baigné dans le Gange à Bénares mais à Haridwar.
Je vous ai raconté dans le blog cette histoire au moment de la Puja que j'ai organisé pour le départ de Jean-Pierre Lentin.
J'avais refusé l'aide des Sâdhus qui voulaient me porter pour traverser le chemin jusqu'au gat.
J'y suis allé à quatre pattes comme un grand.
J'ai souffert car le sol est granuleux, mais j'y suis arrivé.
J'avais refusé leur aide en leur disant que si j'étais indien ils n'auraient même pas idée de me proposer une aide quelconque.
Depuis je n'arrive même plus à marcher à quatre pattes, je deviens un légume mais un légume pensant et rigolo !
Hé bien non ça va pas la vie sans les amis qui nous quitte.
Donc l'ami Pierre Vassilius nous a salué en nous laissant quelques chansons.
Encore un bel été de merde avec un autre ami qui nous a quitté Léon Mercadet.
La dernière fois que nous nous sommes vus, je revenais de Bénares, je lui racontais l'aventure de ma fille avec le Gange, elle a entendu le fleuve chantait pour honorer son gourou !
Il ne s'est pas moqué d'elle, lui aussi a entendu le Gange chanter.
Je ne me suis pas baigné dans le Gange à Bénares mais à Haridwar.
Je vous ai raconté dans le blog cette histoire au moment de la Puja que j'ai organisé pour le départ de Jean-Pierre Lentin.
J'avais refusé l'aide des Sâdhus qui voulaient me porter pour traverser le chemin jusqu'au gat.
J'y suis allé à quatre pattes comme un grand.
J'ai souffert car le sol est granuleux, mais j'y suis arrivé.
J'avais refusé leur aide en leur disant que si j'étais indien ils n'auraient même pas idée de me proposer une aide quelconque.
Depuis je n'arrive même plus à marcher à quatre pattes, je deviens un légume mais un légume pensant et rigolo !
vendredi 19 septembre 2014
Je vis pas ma vie, je suis dans la lune (suite) !
A mile mile de toutes terres habitées, je suis sur un nuage.
Pourtant je vous garantie que je n'ai pas fumé ce matin.
Non je suis clair comme de l'eau de roche.
Je suis amoureux et ça dure depuis un certain temps.
C'est important d'être amoureux, ça permet d'avaler des couleuvres, d'être léger, de se sentir sans autres attaches que celles créées pour l'occasion.
J'aime l'idée d'avoir des semelles de vent.
Bon je sais cela parait ridicule quand on est prisonnier d'un fauteuil roulant.
Je suis amoureux de ma femme, de la vie, des animaux, des enfants, de mes petits enfants...
Peut-on dire que l'on est amoureux de sa ville, de son quartier, de son immeuble, des gens qui y habitent ?
Non certainement pas car l'amour devient banale, pourtant il y a de ça.
L'amour se partage, l'amour ouvre les coeurs, l'amour est généreux.
L'amour ignore les frontières, ignore les religions, ignore la bêtise.
L'amour n'a pas de race, l'amour s'en fout de la taille, de la beauté supposée car l'amour est un sentiment et les sentiments sont personnels.
Pourtant on parle de l'amour de la patrie = berk.
L'amour de son pays, c'est comme l'amour de sa ville, de son quartier.
L'amour de la Terre même si moi j'aime le Lune où parfois j'y pose mes pieds... en rêve d'accord mais j'aime hurler mon amour, les nuits de pleine Lune.
Après, j'aime bien manger les pâtes mais je n'ai pas d'amour pour les pâtes.
L'amour implique un partage, un échange.
Alors ouvrons notre coeur !
A mile mile de toutes terres habitées, je suis sur un nuage.
Pourtant je vous garantie que je n'ai pas fumé ce matin.
Non je suis clair comme de l'eau de roche.
Je suis amoureux et ça dure depuis un certain temps.
C'est important d'être amoureux, ça permet d'avaler des couleuvres, d'être léger, de se sentir sans autres attaches que celles créées pour l'occasion.
J'aime l'idée d'avoir des semelles de vent.
Bon je sais cela parait ridicule quand on est prisonnier d'un fauteuil roulant.
Je suis amoureux de ma femme, de la vie, des animaux, des enfants, de mes petits enfants...
Peut-on dire que l'on est amoureux de sa ville, de son quartier, de son immeuble, des gens qui y habitent ?
Non certainement pas car l'amour devient banale, pourtant il y a de ça.
L'amour se partage, l'amour ouvre les coeurs, l'amour est généreux.
L'amour ignore les frontières, ignore les religions, ignore la bêtise.
L'amour n'a pas de race, l'amour s'en fout de la taille, de la beauté supposée car l'amour est un sentiment et les sentiments sont personnels.
Pourtant on parle de l'amour de la patrie = berk.
L'amour de son pays, c'est comme l'amour de sa ville, de son quartier.
L'amour de la Terre même si moi j'aime le Lune où parfois j'y pose mes pieds... en rêve d'accord mais j'aime hurler mon amour, les nuits de pleine Lune.
Après, j'aime bien manger les pâtes mais je n'ai pas d'amour pour les pâtes.
L'amour implique un partage, un échange.
Alors ouvrons notre coeur !
jeudi 18 septembre 2014
Je vis pas ma vie, je suis dans la lune !
Alors je reviens pour vous raconter mes histoires, bon pas toute mon histoire car ça n'intéresse pas grand monde, mais vous parlez de mes dernières passions depuis que je suis revenu à Boulogne. Hé oui je suis revenu du Brasil depuis un certain temps maintenant. Si vous avez facebook vous savez que je suis redevenu végétarien :
Bon, c'est décidé, je redeviens végétarien, oui je l'étais presque, mais enfin comme cuisinier, j'avoue que j'ai toujours du plaisir à cuisiner la viande et surtout le poisson. Bon, pendant huit ans j'ai été végétarien car pratiquant amaroli. Je suis venu au Brésil en 2006 et c'est le Dr Hansen de la Casa San Francisco da Assise qui me conseilla de manger de la viande pour avaler des protéines animales.
Huit ans plus tard, je ne ressens pas le besoin de telles protéines et même si je mange peu de viande, je me sens obligé d'arrêter de participer à ce massacre.
Alors tout le monde pense avec raison aux abattoirs et aux élevages de poulets ou de cochons. Moi ce qui m'a décidé, c'est une rencontre avec une carpe rouge dans le parc de la Praça da Republica, elle prenait l'air, mine de rien, me surveillant du coin de l'oeil, elle m'apprit ainsi qu'au même moment on fêtait à Nova York les 7o ans de la mort de Saint Exupery. Elle sortit sa tête un peu plus hors de l'eau et elle me glissa dans les oreilles : " écoute petit homme, tu sais que l'esprit du Petit Prince est avec les poissons de la méditerranée, moi qui te parle j'ai traversé bien des mers pour arriver ici pour finir mes jours obèse, flac flac flac (c'est le rire des carpes) ! "
Je n'en crois pas mes oreilles, je tourne ma tête dans tous les sens, personne n'a remarqué ce dialogue. Maintenant, la carpe a disparu et je me dis qu'elle m'a attrapé, que bien entendu je vais revenir avec de quoi l'appâter.
Cette histoire me trotte dans la tête, comment peut on tuer tranquillement sous prétexte qu'on ne les entend jamais se plaindre. On trouve amusant, bon pour la détente, bon pour apprendre la patience, bon pour faire tenir tranquille l'enfant hyper-actif, le fait de tenir une canne à pêche pour participer un tout petit peu à ce carnage. Vous savez ce que je crois, je crois que le Japon va finir englouti par la haine qui monte des fonds de l'océan, à force de manger et de détruire des quantités exponentielles de variétés de poissons et des requins en particuliers.
Bien entendu que je suis revenu régulièrement voir ma carpe obèse, elle était très gentille au début, elle m'a même dit que ses meilleurs amis étaient des chats, oui des chats, c'est incroyable. Ils venaient à la nuit tombée pour se faire enseigner la meilleur façon d'attraper les poissons. J'ai compris ce jour-là, pourquoi les autres carpes la battait froid... Et puis un jour, elle a changer d'attitude, elle m'a accusé d'être un espion à la solde de je ne sais quel gardien du jardin, elle m'a soufflé des mots cruels et blessants. Je suis parti sans lui dire au revoir !
Alors je reviens pour vous raconter mes histoires, bon pas toute mon histoire car ça n'intéresse pas grand monde, mais vous parlez de mes dernières passions depuis que je suis revenu à Boulogne. Hé oui je suis revenu du Brasil depuis un certain temps maintenant. Si vous avez facebook vous savez que je suis redevenu végétarien :
Bon, c'est décidé, je redeviens végétarien, oui je l'étais presque, mais enfin comme cuisinier, j'avoue que j'ai toujours du plaisir à cuisiner la viande et surtout le poisson. Bon, pendant huit ans j'ai été végétarien car pratiquant amaroli. Je suis venu au Brésil en 2006 et c'est le Dr Hansen de la Casa San Francisco da Assise qui me conseilla de manger de la viande pour avaler des protéines animales.
Huit ans plus tard, je ne ressens pas le besoin de telles protéines et même si je mange peu de viande, je me sens obligé d'arrêter de participer à ce massacre.
Alors tout le monde pense avec raison aux abattoirs et aux élevages de poulets ou de cochons. Moi ce qui m'a décidé, c'est une rencontre avec une carpe rouge dans le parc de la Praça da Republica, elle prenait l'air, mine de rien, me surveillant du coin de l'oeil, elle m'apprit ainsi qu'au même moment on fêtait à Nova York les 7o ans de la mort de Saint Exupery. Elle sortit sa tête un peu plus hors de l'eau et elle me glissa dans les oreilles : " écoute petit homme, tu sais que l'esprit du Petit Prince est avec les poissons de la méditerranée, moi qui te parle j'ai traversé bien des mers pour arriver ici pour finir mes jours obèse, flac flac flac (c'est le rire des carpes) ! "
Je n'en crois pas mes oreilles, je tourne ma tête dans tous les sens, personne n'a remarqué ce dialogue. Maintenant, la carpe a disparu et je me dis qu'elle m'a attrapé, que bien entendu je vais revenir avec de quoi l'appâter.
Cette histoire me trotte dans la tête, comment peut on tuer tranquillement sous prétexte qu'on ne les entend jamais se plaindre. On trouve amusant, bon pour la détente, bon pour apprendre la patience, bon pour faire tenir tranquille l'enfant hyper-actif, le fait de tenir une canne à pêche pour participer un tout petit peu à ce carnage. Vous savez ce que je crois, je crois que le Japon va finir englouti par la haine qui monte des fonds de l'océan, à force de manger et de détruire des quantités exponentielles de variétés de poissons et des requins en particuliers.
Bien entendu que je suis revenu régulièrement voir ma carpe obèse, elle était très gentille au début, elle m'a même dit que ses meilleurs amis étaient des chats, oui des chats, c'est incroyable. Ils venaient à la nuit tombée pour se faire enseigner la meilleur façon d'attraper les poissons. J'ai compris ce jour-là, pourquoi les autres carpes la battait froid... Et puis un jour, elle a changer d'attitude, elle m'a accusé d'être un espion à la solde de je ne sais quel gardien du jardin, elle m'a soufflé des mots cruels et blessants. Je suis parti sans lui dire au revoir !
jeudi 30 janvier 2014
Jour de fête !
Le 25 janvier c'est la fête de Sao Paulo, alors à partir de 17 h sur la Place de la République il y a un concert. La place se remplie avec une population mélangée de jeunes et de personnes plus âgées. Vers 17h30 Paulinho da Viola commence à chanter. Je vois une foule entière reprendre ses chansons et chalouper en cadence. Devant moi un rasta, bel homme, est tenu avec amour, par derrière par une femme du genre bourgeoise. C'est un couple improbable qui connait par coeur les paroles du chanteur. Une petite fille qui me dit s'appeler Manuella, vient me prendre la main. Sa mère me sourit, lorsque je lui parle elle comprend que je suis français, elle veut me présenter un ami qui connait la France. En effet quelques minutes après, un jeune homme s'accroupit devant moi et me parle de son voyage en France et de sa visite au festival d'Aix en Provence. Il me chante dans les oreilles une chanson qu'il a composé en français. C'est très mignon et je sens qu'il a un vrai amour de la France et peut-être d'une française...
Je suis toujours sous le charme de ce pays et de ce peuple qui peut danser des nuits entières sur des chansons milles fois répétées et faire l'amour à un ballon en le caressant du bout du pied. J'aime ce pays et je suis fier d'être aimé par une brésilienne au sourire ravageur qui me dit ce matin au réveil qu'elle a la fesse molle, ah j'adore !
Le 25 janvier c'est la fête de Sao Paulo, alors à partir de 17 h sur la Place de la République il y a un concert. La place se remplie avec une population mélangée de jeunes et de personnes plus âgées. Vers 17h30 Paulinho da Viola commence à chanter. Je vois une foule entière reprendre ses chansons et chalouper en cadence. Devant moi un rasta, bel homme, est tenu avec amour, par derrière par une femme du genre bourgeoise. C'est un couple improbable qui connait par coeur les paroles du chanteur. Une petite fille qui me dit s'appeler Manuella, vient me prendre la main. Sa mère me sourit, lorsque je lui parle elle comprend que je suis français, elle veut me présenter un ami qui connait la France. En effet quelques minutes après, un jeune homme s'accroupit devant moi et me parle de son voyage en France et de sa visite au festival d'Aix en Provence. Il me chante dans les oreilles une chanson qu'il a composé en français. C'est très mignon et je sens qu'il a un vrai amour de la France et peut-être d'une française...
Je suis toujours sous le charme de ce pays et de ce peuple qui peut danser des nuits entières sur des chansons milles fois répétées et faire l'amour à un ballon en le caressant du bout du pied. J'aime ce pays et je suis fier d'être aimé par une brésilienne au sourire ravageur qui me dit ce matin au réveil qu'elle a la fesse molle, ah j'adore !
samedi 21 décembre 2013
Retour à Sao Paulo !
Donc me voilà de retour au Brésil, ah quelle joie de retrouver la chaleur et le sourire des brésiliens. Cette fois-ci, je suis privilégié car j'habite au 9ème étage d'un immeuble du centre de la grande métropole, à deux pas de la Placia Republica. Mais j'ai déjà une chute à mon actif. J'étais lâché, c'est à dire que personne ne me tenait et je descendais une vraie pente en venant du parc d'Arouche, la rue est dangereuse car les voitures déboulent à toute allure sur le carrefour. Donc j'étais à fond la gomme, je suis toujours content d'être en pleine vitesse et je savourais cette sensation quand j'ai senti que ma petite roue de gauche perdait son assise au moment où j'abordais l'avenue, Duxe de Caxias et je me suis retourné comme un crêpe mais comme j'avais les pieds attachés, je suis resté coincé sous le fauteuil. Ah là là, grand bouleversement dans la rue, des motos s'arrêtent, des vélos aussi, tout le monde veut me porter secours. Il faut dire que je suis tombé par la faute d'un regard ouvert au beau milieu de la chaussée, en face d'un café. Un type un peu éméché sur les bords, veut à tous prix me prendre dans ses bras, je lui refuse son affection et ne lui demande que son bras pour m'appuyer dessus et ainsi retrouver mon équilibre. Je suis juste éraflé sur le bras, mais je ne saigne pas et après avoir retrouvé ma chérie, je peux reprendre la route vers l'église St Cecilia.
Donc me voilà de retour au Brésil, ah quelle joie de retrouver la chaleur et le sourire des brésiliens. Cette fois-ci, je suis privilégié car j'habite au 9ème étage d'un immeuble du centre de la grande métropole, à deux pas de la Placia Republica. Mais j'ai déjà une chute à mon actif. J'étais lâché, c'est à dire que personne ne me tenait et je descendais une vraie pente en venant du parc d'Arouche, la rue est dangereuse car les voitures déboulent à toute allure sur le carrefour. Donc j'étais à fond la gomme, je suis toujours content d'être en pleine vitesse et je savourais cette sensation quand j'ai senti que ma petite roue de gauche perdait son assise au moment où j'abordais l'avenue, Duxe de Caxias et je me suis retourné comme un crêpe mais comme j'avais les pieds attachés, je suis resté coincé sous le fauteuil. Ah là là, grand bouleversement dans la rue, des motos s'arrêtent, des vélos aussi, tout le monde veut me porter secours. Il faut dire que je suis tombé par la faute d'un regard ouvert au beau milieu de la chaussée, en face d'un café. Un type un peu éméché sur les bords, veut à tous prix me prendre dans ses bras, je lui refuse son affection et ne lui demande que son bras pour m'appuyer dessus et ainsi retrouver mon équilibre. Je suis juste éraflé sur le bras, mais je ne saigne pas et après avoir retrouvé ma chérie, je peux reprendre la route vers l'église St Cecilia.
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