C'est toujours pareil, le dernier jour est consacré aux achats en tous genres, surtout ne pas oublié les cadeaux pour les enfants, nous sommes tous des enfants...
Au dernier moment je me suis fait confectionner des nouvelles chemises pour mes prochains voyages. Mon frère a tenu à se constituer une garde-robe indienne. Aujourd'hui il est décidé à photographier tous ce qui lui passe à porter de l'oeil, il y a de quoi faire.
Hier soir nous avons été à L'Indian Habitat Center pour assister à un concert de musique classique indienne, nous avons visiter une exposition de peinture d'une jeune créatrice, j'en reparlerais plus tard.
Mais ce soir, nous allons à Nizamudin pour entendre les kawalis.
Les kawalis sont des chanteurs soufis qui tous les jeudis chantent Dieu.
Bola nous amène dans le quartier musulman sur la pointe des pieds, je lui donne rendez-vous après le concert pour diner. Il refuse, il me dira plus tard pouquoi.
En passant à l'endroit où on laisse ses chaussures, j'achète des colliers de fleurs et un tapis, pour la tombe de Nizamudin. J'interdit à mon frère de prendre des photos.
C'est un labyrinthe de couloirs, occupés par des mendiants, que nous parcourons. Un indien musulman, nous accompagne et m'aide à passer les obstacles des marches. Enfin nous arrivons sur une petite place devant la tombe. Des jeunes kawalis occupent le parterre et chantent en première partie. Au bout de trente minutes, ils laissent la place à des anciens, je retrouve cette joie profonde d'être mélé à une ferveur. Derrière des grilles en bois, des femmes sont en transe, certaines se frappent la tête contre la palissade, c'est très impressionnant. Le petit vieux qui joue de l'armonium a une voix à vous faire pleurer, tout le public est sous le charme.
Nous terminons cette soirée par un repas dans un restaurant en face de la mosquée, Bola me dira qu'il ne mange jamais dans les restaurants musulmans de peur d'être empoisonné. Bonjour l'ambiance.
lundi 25 mai 2009
samedi 23 mai 2009
Retour à Delhi
Enfin nous pouvons profiter d'un dernier jour ensoleillé dans ce paysage merveilleux, au milieu de ce silence juste souligné par le chant des oiseaux.
Bola est arrivé avec un autre driver que pour l'aller. Je donne l'heure du départ pour 4 heure du matin.
Brigitte, qui adore les singes, a fait sa provision de bananes. Nous ne les rencontrerons vers 7 heure, installés sur le parapet de la route, à suivre les mouvements de la circulation. Bola nous surveille et empêche que nous descendions trop nos vitres, de peur de voir des singes nous attaquer. Nous sommes ravis de voir le bonheur de Brigitte face à nos cousins grimaçants. Ils viennent par familles entières pour tenter de choper ce qu'ils peuvent.
Je demande au chauffeur de traverser Chandigarh, la ville imaginer par Le Corbusier, histoire de la montrer à nos primo-visiteurs...
Il me faut monter la voix pour que Monsieur accepte de faire un détour de 5 kilomètres, il m'explique que ça va faire baisser sa moyenne. Je rêve, ici, en Inde, je suis tombais sur un pressé de la route, il devrait demander asile à la France car ici il doit souffrir, le pôvre...
Vous allez rire, mais je suis heureux de retrouver la plaine, car plat pays rime ici avec chaleur et nous avons retrouver la douce chaleur. Enfin douce, pas pour tout le monde, je vois mon frère qui s'éponge à nouveau le front et agite une feuille de bananier devant son nez.
C'est une tradition, chaque fois que je redescends de la montagne, je suis invité dans la maison de Bola. Madame Bola nous reçoit avec gentillesse, nous échangeons des banalités traduites par son mari puis nous passons à table. Elle ne vient pas s'assoir avec nous et nous sert une belle salade, du riz et des rajmas, des si bons rajmas, humm, j'en salive encore...
Bola est arrivé avec un autre driver que pour l'aller. Je donne l'heure du départ pour 4 heure du matin.
Brigitte, qui adore les singes, a fait sa provision de bananes. Nous ne les rencontrerons vers 7 heure, installés sur le parapet de la route, à suivre les mouvements de la circulation. Bola nous surveille et empêche que nous descendions trop nos vitres, de peur de voir des singes nous attaquer. Nous sommes ravis de voir le bonheur de Brigitte face à nos cousins grimaçants. Ils viennent par familles entières pour tenter de choper ce qu'ils peuvent.
Je demande au chauffeur de traverser Chandigarh, la ville imaginer par Le Corbusier, histoire de la montrer à nos primo-visiteurs...
Il me faut monter la voix pour que Monsieur accepte de faire un détour de 5 kilomètres, il m'explique que ça va faire baisser sa moyenne. Je rêve, ici, en Inde, je suis tombais sur un pressé de la route, il devrait demander asile à la France car ici il doit souffrir, le pôvre...
Vous allez rire, mais je suis heureux de retrouver la plaine, car plat pays rime ici avec chaleur et nous avons retrouver la douce chaleur. Enfin douce, pas pour tout le monde, je vois mon frère qui s'éponge à nouveau le front et agite une feuille de bananier devant son nez.
C'est une tradition, chaque fois que je redescends de la montagne, je suis invité dans la maison de Bola. Madame Bola nous reçoit avec gentillesse, nous échangeons des banalités traduites par son mari puis nous passons à table. Elle ne vient pas s'assoir avec nous et nous sert une belle salade, du riz et des rajmas, des si bons rajmas, humm, j'en salive encore...
mercredi 20 mai 2009
La montagne (suite)
Naggar est un village perché loin des énervements citadins. Dans la Guest House de Gillou, on peut manger en toute tranquilité, toutes sortes de plats sans chili.
Si vous aimez les haricots, vous serez séduit par les rajmas du pays. Les meilleurs, qui ont la peau fine, sont blanc tachés de rouge. Pour moi, avec les lentilles roses traditionnelles, les rajmas permettent de faire le meilleur dal de l'Inde.
Si vous avez maigri avec la chaleur, la nourriture servie ici, vous permet de récupérer quelques kilos.
Cette année, j"ai beaucoup de mal à me déplacer et mon serveur favorit me porte dans les escaliers. Je croise le regard de la mataji, mère de Hira, la femme de Gillou, j'ai toujours l'impression qu'elle m'en veut encore d'avoir fait amaroli. Il y a plusieurs années, elle m'avait fait connaitre la chamane du village et lorsqu'elle avait appris que je buvais mon urine, elle m'avait dit en grimaçant, qu'elle regrettait de m'avoir presenté la chamane, que c'était du temps perdu, on ne se boit pas soi-même...
Entre deux pluies, nous avons descendu les pentes du village, pour aller manger des momos. Anne-Marie et Brigitte qui nous accompagnent, se relayent avec mon frère pour me retenir dans la pente. Mon frère, qui porte le petit chapeau himachali, est souvent interpellé par les habitants en hindi.
La boutique à momos est très sommaire, c'est un jeune couple de népalais qui s'en occupe. Les momos sont des raviolis népalais, pour Eva, la fille de Gillou, ce sont les meilleurs momos de la vallée : - Ils sont bien meilleurs qu'à Manali, nous affirme t'elle.
Nous ne saurons jamais si la tourista qui suivie a été la conséquence de ce repas de momos.
Dans la Guest House, nous occupons toute une terrasse, les oiseaux viennent nous visiter. Si Brigitte à la cote avec un corbeau, souvenir d'un sauvetage de corbeau en péril, anne-Marie, elle parlemente avec les mainattes en leur donnant des gateaux plus très secs. Elles sont deux à faire la navette entre les arbres et la terrasse, l'une s'appelle la hippie, à cause de ses plumes mal peignées, l'autre la bourge.
Les perruches se font rares cette année, mais nous voyons régulièrement, des perroquets venir nous narguer.
Toute la journée, un hullulement donne le ton du village. Gillou, nous apprend que c'est une sorte de pivert avec une hupe sur la tête qui perché au sommet des arbres, chante à tue-tête (dans le vrai sens du terme).
Si vous aimez les haricots, vous serez séduit par les rajmas du pays. Les meilleurs, qui ont la peau fine, sont blanc tachés de rouge. Pour moi, avec les lentilles roses traditionnelles, les rajmas permettent de faire le meilleur dal de l'Inde.
Si vous avez maigri avec la chaleur, la nourriture servie ici, vous permet de récupérer quelques kilos.
Cette année, j"ai beaucoup de mal à me déplacer et mon serveur favorit me porte dans les escaliers. Je croise le regard de la mataji, mère de Hira, la femme de Gillou, j'ai toujours l'impression qu'elle m'en veut encore d'avoir fait amaroli. Il y a plusieurs années, elle m'avait fait connaitre la chamane du village et lorsqu'elle avait appris que je buvais mon urine, elle m'avait dit en grimaçant, qu'elle regrettait de m'avoir presenté la chamane, que c'était du temps perdu, on ne se boit pas soi-même...
Entre deux pluies, nous avons descendu les pentes du village, pour aller manger des momos. Anne-Marie et Brigitte qui nous accompagnent, se relayent avec mon frère pour me retenir dans la pente. Mon frère, qui porte le petit chapeau himachali, est souvent interpellé par les habitants en hindi.
La boutique à momos est très sommaire, c'est un jeune couple de népalais qui s'en occupe. Les momos sont des raviolis népalais, pour Eva, la fille de Gillou, ce sont les meilleurs momos de la vallée : - Ils sont bien meilleurs qu'à Manali, nous affirme t'elle.
Nous ne saurons jamais si la tourista qui suivie a été la conséquence de ce repas de momos.
Dans la Guest House, nous occupons toute une terrasse, les oiseaux viennent nous visiter. Si Brigitte à la cote avec un corbeau, souvenir d'un sauvetage de corbeau en péril, anne-Marie, elle parlemente avec les mainattes en leur donnant des gateaux plus très secs. Elles sont deux à faire la navette entre les arbres et la terrasse, l'une s'appelle la hippie, à cause de ses plumes mal peignées, l'autre la bourge.
Les perruches se font rares cette année, mais nous voyons régulièrement, des perroquets venir nous narguer.
Toute la journée, un hullulement donne le ton du village. Gillou, nous apprend que c'est une sorte de pivert avec une hupe sur la tête qui perché au sommet des arbres, chante à tue-tête (dans le vrai sens du terme).
mardi 19 mai 2009
La montagne
C est difficile d'apprécier un lieu lorsqu'il pleut si souvent.
Enfin, nous avons été voir la galerie du peintre Roerich. Dans les années 1930, ce peintre fut la personnalité la plus connue de la vallée. Depuis que l 'ancien Premier Ministre de l'Inde en a fait une gloire du pays, cette gallerie est visitée par des milliers de touristes indiens et autres. Il faut dire que Manali et ses environs est une des destinations favorites pour les jeunes mariés argentés.
J'aime la peinture des Roerich, car ils sont deux a avoir peint la montagne, Nicolas et Svetoslav.
La penture de Nicolas, le père est très moderne, ses couleurs sont magnifiques. Le fils, Svetoslav est plus classique, plus figuratif, d'ailleurs.
Enfin, nous avons été voir la galerie du peintre Roerich. Dans les années 1930, ce peintre fut la personnalité la plus connue de la vallée. Depuis que l 'ancien Premier Ministre de l'Inde en a fait une gloire du pays, cette gallerie est visitée par des milliers de touristes indiens et autres. Il faut dire que Manali et ses environs est une des destinations favorites pour les jeunes mariés argentés.
J'aime la peinture des Roerich, car ils sont deux a avoir peint la montagne, Nicolas et Svetoslav.
La penture de Nicolas, le père est très moderne, ses couleurs sont magnifiques. Le fils, Svetoslav est plus classique, plus figuratif, d'ailleurs.
mercredi 6 mai 2009
Journees himalayennes
Depuis que nous sommes arrives, la pluie nous accompagne.
La pluie et la tourista, bonjour l accueil de la montagne, nous voila passe dela chaleur etouffante dew Delhi au froid de la vallee de Kulu.
Meme les oiseaux, semblent deranges par le temps, enfin, par le temps et les travaux.
Car nous sommes chez Gillou a l Alliance Guest House de Nagar.
Je retrouve des lieux et des gens que j aime.
Gillou continue son projet avec toujours autan de passion et d attention, un appartement supplementaire est venu se rajouter a la terrasse.
Comme il ne fait pas beau, le cuisinier qui me sert de porteur, ne m a pas encore fait visiter la nouvelle batisse.
Je parlais des oiseaux, si les menattes sont toujours presentes, je n ai pas encore vu de perruches. Depuis le temps que je viens , elles ont toujours ete mes voisines. Elles ne sont pas comme les menattes, curieuses de tout et gourmandes, les perruches restent perchees sur les branches et ne s aventurent jamais sur la terrasse.
Moi qui ne supporte ni le froid ni la pluie, je vis ces jours avec patience et aussi avec l espoir que les orages vont se calmer et qu un beau soleil va nous rechauffer la peau.
La pluie et la tourista, bonjour l accueil de la montagne, nous voila passe dela chaleur etouffante dew Delhi au froid de la vallee de Kulu.
Meme les oiseaux, semblent deranges par le temps, enfin, par le temps et les travaux.
Car nous sommes chez Gillou a l Alliance Guest House de Nagar.
Je retrouve des lieux et des gens que j aime.
Gillou continue son projet avec toujours autan de passion et d attention, un appartement supplementaire est venu se rajouter a la terrasse.
Comme il ne fait pas beau, le cuisinier qui me sert de porteur, ne m a pas encore fait visiter la nouvelle batisse.
Je parlais des oiseaux, si les menattes sont toujours presentes, je n ai pas encore vu de perruches. Depuis le temps que je viens , elles ont toujours ete mes voisines. Elles ne sont pas comme les menattes, curieuses de tout et gourmandes, les perruches restent perchees sur les branches et ne s aventurent jamais sur la terrasse.
Moi qui ne supporte ni le froid ni la pluie, je vis ces jours avec patience et aussi avec l espoir que les orages vont se calmer et qu un beau soleil va nous rechauffer la peau.
samedi 2 mai 2009
Ah la montagne !
Nous voila sortis de Delhi.
Leve a trois heure du matin, parti a quatre. Oui, il est plus facile de sortir de la ville en pleine nuit pour prendre la route de Manali.
Ici, les distance ne se calculent pas en kilometre mais en heure.
On m a dit, avant le depart, que la route est bien meilleure qu il y a deux ans. J ai donc l espoir de faire les 600 kilometres en moins de dix heures de temps. Illusion, car si la route est assez bonne jusqu a Shandigar, apres c est une vraie catastrophe et nous sommes secoues comme des pruniers. Heureusement, nous avons pris une bonne voiture et le driver est correct, il ne fume pas et ne boit pas non plus.
Nous avons une bonne surprise avant Kulu, je crois qu une fois de plus il s est trompe, mais non, nous passons par un pont nouvellement construit, ce qui nous fait eviter la ville qui a toujours etait dificile a traverse.
Apres, sur la petite route qui mene a Naggar, nous sommes bloques par les camions qui font le goudronnage, mais apres maints virages, nous traversons le village.
Ah, quelle surprise, nous arrivons a cinq heure, fatigues mais heureux de retrouver la grande famille de l Alliance. He oui, nous sommes chez Gillou, dans son petit paradis et apres une nuit fraiche et silencieuse, premier petit dejeuner avec le chant des oiseaux en fond sonore, le bonheur...
Leve a trois heure du matin, parti a quatre. Oui, il est plus facile de sortir de la ville en pleine nuit pour prendre la route de Manali.
Ici, les distance ne se calculent pas en kilometre mais en heure.
On m a dit, avant le depart, que la route est bien meilleure qu il y a deux ans. J ai donc l espoir de faire les 600 kilometres en moins de dix heures de temps. Illusion, car si la route est assez bonne jusqu a Shandigar, apres c est une vraie catastrophe et nous sommes secoues comme des pruniers. Heureusement, nous avons pris une bonne voiture et le driver est correct, il ne fume pas et ne boit pas non plus.
Nous avons une bonne surprise avant Kulu, je crois qu une fois de plus il s est trompe, mais non, nous passons par un pont nouvellement construit, ce qui nous fait eviter la ville qui a toujours etait dificile a traverse.
Apres, sur la petite route qui mene a Naggar, nous sommes bloques par les camions qui font le goudronnage, mais apres maints virages, nous traversons le village.
Ah, quelle surprise, nous arrivons a cinq heure, fatigues mais heureux de retrouver la grande famille de l Alliance. He oui, nous sommes chez Gillou, dans son petit paradis et apres une nuit fraiche et silencieuse, premier petit dejeuner avec le chant des oiseaux en fond sonore, le bonheur...
Inscription à :
Articles (Atom)