Enfin nous pouvons profiter d'un dernier jour ensoleillé dans ce paysage merveilleux, au milieu de ce silence juste souligné par le chant des oiseaux.
Bola est arrivé avec un autre driver que pour l'aller. Je donne l'heure du départ pour 4 heure du matin.
Brigitte, qui adore les singes, a fait sa provision de bananes. Nous ne les rencontrerons vers 7 heure, installés sur le parapet de la route, à suivre les mouvements de la circulation. Bola nous surveille et empêche que nous descendions trop nos vitres, de peur de voir des singes nous attaquer. Nous sommes ravis de voir le bonheur de Brigitte face à nos cousins grimaçants. Ils viennent par familles entières pour tenter de choper ce qu'ils peuvent.
Je demande au chauffeur de traverser Chandigarh, la ville imaginer par Le Corbusier, histoire de la montrer à nos primo-visiteurs...
Il me faut monter la voix pour que Monsieur accepte de faire un détour de 5 kilomètres, il m'explique que ça va faire baisser sa moyenne. Je rêve, ici, en Inde, je suis tombais sur un pressé de la route, il devrait demander asile à la France car ici il doit souffrir, le pôvre...
Vous allez rire, mais je suis heureux de retrouver la plaine, car plat pays rime ici avec chaleur et nous avons retrouver la douce chaleur. Enfin douce, pas pour tout le monde, je vois mon frère qui s'éponge à nouveau le front et agite une feuille de bananier devant son nez.
C'est une tradition, chaque fois que je redescends de la montagne, je suis invité dans la maison de Bola. Madame Bola nous reçoit avec gentillesse, nous échangeons des banalités traduites par son mari puis nous passons à table. Elle ne vient pas s'assoir avec nous et nous sert une belle salade, du riz et des rajmas, des si bons rajmas, humm, j'en salive encore...
samedi 23 mai 2009
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