Paraty, une idée du paradis (suite )
Oui elle va me rattraper rapidement, la vérité sur ma condition de petit bonhomme à roulette. Ce lieu qui est un vrai paradis quand le soleil brille, devient une sorte d'enfer quand la pluie tombe et en cette saison au brésil, la pluie est quasi quotidienne, ce sont des trombes d'eau qui tombent du ciel. Alors il faut voir les chemins de terre qui se transforment en vrai bourbier. Oh la ville de Paraty n'est qu'à cinq kilomètres, mais jamais personne ne fera ce chemin par temps de pluie. Et puis il y a les burrachudos, ah ils sont tout petits les burrachudos, on les voit à peine venir se coller à votre peau, on dit ici que ce sont les piranhas des insectes, ce sont des minuscules moustiques qui mordent par plaisir, il ne sucent pas votre sang, non ils vous mordent tout simplement, de vrais sadiques. Pour sortir le soir et y voir clair dans la nuit, je mets sur ma tête une lampe frontale, bravo, très pratique, sauf que la lumière attire les insectes, si bien que je me retrouve avec une foule de burrachudos devant les yeux, je ne peux ouvrir la bouche sans risquer d'en manger. Il faut nous voir tous les deux, Sylvia me poussant dans ces chemins creusés par la pluie et moi qui décide d'éclater de rire pour ne pas pleurer. Il me faut une semaine pour comprendre que jamais nous ne ferons de restaurant ici.
Alors, me vient l'idée de faire des croissants comme j'ai pu faire en République Dominicaine il y a bien longtemps...
Oui elle va me rattraper rapidement, la vérité sur ma condition de petit bonhomme à roulette. Ce lieu qui est un vrai paradis quand le soleil brille, devient une sorte d'enfer quand la pluie tombe et en cette saison au brésil, la pluie est quasi quotidienne, ce sont des trombes d'eau qui tombent du ciel. Alors il faut voir les chemins de terre qui se transforment en vrai bourbier. Oh la ville de Paraty n'est qu'à cinq kilomètres, mais jamais personne ne fera ce chemin par temps de pluie. Et puis il y a les burrachudos, ah ils sont tout petits les burrachudos, on les voit à peine venir se coller à votre peau, on dit ici que ce sont les piranhas des insectes, ce sont des minuscules moustiques qui mordent par plaisir, il ne sucent pas votre sang, non ils vous mordent tout simplement, de vrais sadiques. Pour sortir le soir et y voir clair dans la nuit, je mets sur ma tête une lampe frontale, bravo, très pratique, sauf que la lumière attire les insectes, si bien que je me retrouve avec une foule de burrachudos devant les yeux, je ne peux ouvrir la bouche sans risquer d'en manger. Il faut nous voir tous les deux, Sylvia me poussant dans ces chemins creusés par la pluie et moi qui décide d'éclater de rire pour ne pas pleurer. Il me faut une semaine pour comprendre que jamais nous ne ferons de restaurant ici.
Alors, me vient l'idée de faire des croissants comme j'ai pu faire en République Dominicaine il y a bien longtemps...
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