Ce sont les derniers jours de l'année 2010 et comme tous les ans on va se dire qu'on ne l'a pas vu passé celle-là. Enfin, le plus triste, c'est que ça nous fait une année de plus.
Hé, vous avez lu ça ?
Nous, les natifs de la fin de l'année, on gagne moins d'argent que les autres. Ah, ben tout s'explique, c'est pour ça que j'ai été fauché toute ma vie, sois disant que j'aurais dû attendre la prochaine année pour naitre. Entre nous, je trouve ça tiré par les cheveux. Moi qui suit né un 11, il aurait fallu que je reste 21 jours de plus au creux de ma tendre maman pour avoir une chance de naitre l'année suivante.
Vous le savez peut être, j'ai fait une formation pour le doublage, donc je cherche du travail, on dit que c'est un milieu très dur, pas ouvert du tout. Je sais, par exemple, que pour réussir, il faut être un peu nécrophile, en clair, être au courant de ceux qui passent l'arme à gauche pour proposer ses services. J'ai ainsi appris la mort de Bernard-Pierre Donnadieu qui était la voix de Dennis Hopper, Kurt Russell et autres. Moi, je me souviens de lui sur Le Retour de Martin Guerre. Nous sommes nombreux à avoir des souvenirs de ce film, tourné en partie à Alas, Balagué. Les poses en compagnie des vieux de l'hospice de St Girons qui chiquer ou priser leur tabac, des gueules incroyables et parlant un patois moyenâgeux...
Mais v'la qu'ça va faire un bon moment, tout ça, on va pas s'attarder sur le passé, on va finir par mouiller son mouchoir.
Ah si, une dernière petite, pour la route, je vous conseille de lire dans Libé du 27 décembre, un inédit de Winston Churchill. On se dit qu'un type qui écrit comme ça, ne peut pas être un abrutit, il y a un poète, un lunaire qui parfois se cache derrière un cigare !
mercredi 29 décembre 2010
mardi 28 décembre 2010
Marre de la neige !
J'ai décidé de reprendre mon blog !
Après tout, je suis en voyage aussi ici en France et c'est un bon moyen pour exprimer ce que je pense de la situation.
Alors par exemple, je confirme le titre du mot de ce jour, " Marre de le neige ! ".
Oui, je sais, nous sommes en hiver, c'est la saison idéal pour aller se les geler dans les stations de spots d'hiver, de plus nous sommes dans la période des fêtes de fin d'année, du coup, il faut bien dépenser toute cette énergie emmagasinée autour de la table et les enfants sont heureux de faire un bonhomme de neige...
Pourquoi pas ?
Hé bien je vais vous le dire !
En premier, il fait froid, terriblement froid et je déteste le froid, c'est même la raison pour laquelle depuis dix ans, je m'enfuis de l'autre côté de la planète, en Inde ou au brésil, pour échapper à ce froid.
Comme il fait froid et que la neige est assez abondante, les routes ne sont pas praticables. Je ne sais pas si vous avez remarquer, mais nous avons un président qui nous a dit qu'il allait réduire de moitié la quantité de fonctionnaires. S'il n'a pas tenu ses promesses sur d'autres choses (réduction de la dette), pour les agents de la DDE, il a tenu parole. Résultat, les petites routes autrefois déneigées pendant la nuit, sont impraticables tant qu'il n'y a pas eu de redoux.
En second, les animaux sont malheureux, les oiseaux volent au raz de la neige, à la recherche du brin d'herbe, les rapaces cherchent le moindre souriceau, qui lui, se planque au fond de son trou, les chevaux, laissés dehors par des maîtres sans coeur, labourent de leurs sabots la neige pour arracher un peu de nourriture.
Comme un hasard, alors que j'écris, le facteur me dépose Libération, je tombe sur le " rebond " de Christophe Bouton, éminent professeur de philo à Bordeaux, qui trouve que vraiment l'homme est devenu intolérant avec la nature et bla bla bla !
Moi, ce n'est pas contre la nature que j'en ai, c'est contre nos hommes politiques qui se disent responsables mais qui laissent des villages entiers se démerdaient seuls...
Après tout, je suis en voyage aussi ici en France et c'est un bon moyen pour exprimer ce que je pense de la situation.
Alors par exemple, je confirme le titre du mot de ce jour, " Marre de le neige ! ".
Oui, je sais, nous sommes en hiver, c'est la saison idéal pour aller se les geler dans les stations de spots d'hiver, de plus nous sommes dans la période des fêtes de fin d'année, du coup, il faut bien dépenser toute cette énergie emmagasinée autour de la table et les enfants sont heureux de faire un bonhomme de neige...
Pourquoi pas ?
Hé bien je vais vous le dire !
En premier, il fait froid, terriblement froid et je déteste le froid, c'est même la raison pour laquelle depuis dix ans, je m'enfuis de l'autre côté de la planète, en Inde ou au brésil, pour échapper à ce froid.
Comme il fait froid et que la neige est assez abondante, les routes ne sont pas praticables. Je ne sais pas si vous avez remarquer, mais nous avons un président qui nous a dit qu'il allait réduire de moitié la quantité de fonctionnaires. S'il n'a pas tenu ses promesses sur d'autres choses (réduction de la dette), pour les agents de la DDE, il a tenu parole. Résultat, les petites routes autrefois déneigées pendant la nuit, sont impraticables tant qu'il n'y a pas eu de redoux.
En second, les animaux sont malheureux, les oiseaux volent au raz de la neige, à la recherche du brin d'herbe, les rapaces cherchent le moindre souriceau, qui lui, se planque au fond de son trou, les chevaux, laissés dehors par des maîtres sans coeur, labourent de leurs sabots la neige pour arracher un peu de nourriture.
Comme un hasard, alors que j'écris, le facteur me dépose Libération, je tombe sur le " rebond " de Christophe Bouton, éminent professeur de philo à Bordeaux, qui trouve que vraiment l'homme est devenu intolérant avec la nature et bla bla bla !
Moi, ce n'est pas contre la nature que j'en ai, c'est contre nos hommes politiques qui se disent responsables mais qui laissent des villages entiers se démerdaient seuls...
samedi 16 janvier 2010
Passage en France !
Un mois en France, quelle galère !
J'ai eu le vrai bonheur de faire visiter Paris à une brésilienne. Nous avons été au musée du Louvres le lendemain de Noël. Une foule incroyable pour cette période de fête et moi, en fauteuil, j'ai pu lui faire profiter de mon coupe-file avec le musée gratuit pour nous deux.
Le musée du Louvres est majestueux et avec Anita, nous avons visité la peinture hollandaise à toute allure, puis la peinture italienne, très sanglante et surtout christique, et la peinture française avec Napoléon en large, en long, pendant la guerre, après la guerre...
Pour moi, le Louvres c'est la guerre, du sang, de la misère, les Evangiles, du sang, de la misère...
Le lendemain un autre musée, le musée d'Orsay, ah c'est un vrai bonheur, c'est vert, c'est chatoyant, c'est champêtre, c'est humain. Alors, comme c'est Van Gogh et Gauguin qui sont les vedettes, il y a foule. Comme la veille, j'étonne Anita en doublant tout le monde. Je suis vivement déçut car il m'est impossible de voir les tableaux de mon ancêtre Gustave Moreau, c'est le seul palier inaccessible aux fauteuils. Je n'ai vu qu'une seule scène sanglante dans ce musée, c'est un soldat arabe, pendant la conquête de l'Espagne, essuyant son sabre après avoir coupé la tête d'un soldat espagnol.
Après ces quelques jours à Paris, je suis parti en Corse, je vous passe la mauvaise humeur des hôtesses corses, je vous passe les tirs de mitraillettes la nuit de la Saint Sylvestre, je vous passe le nationalisme ordinaire des corses et hop, me voilà de retour sur le continent.
En remontant, je m'arrête pour manger, à Isadrome, pas de chance il y a une panne de chauffage, je commande un tagine, en me disant j'aurais plus chaud après. Mais le tagine n'est pas du tagine, tout juste un vague ragout de mouton mais je paie plein pot, les boules...
Le 8 janvier, je me suis retrouvé à l'Université Paris 8, pour fêter la retraite d'une amie, Mireille. Je retrouve beaucoup de vieux amis dont Remy Kolpa Kopoul, mais aussi et je dirais surtout Shita.
Le 9 ce fut vers le Maroc que mon fauteuil m'a porté, j'ai retrouvé la petite famille Bodis mais je dois vous dire, amis en fauteuil, à Agadir, j'ai été porté pour descendre de l'avion, sur le tarmac, le gars me dit, bon tu te débrouilles ? Je réponds par l'affirmatif, sans savoir ce que cela veut dire. Je le comprends vite, il me pousse un bon coup et me voilà seul pour traverser l'aéroport et trouver la sortie. Quand je vois les guichets avec la douane, je prends la queue et je passe en dernier. J'ai demander à quelqu'un pour avoir mon bagage. Personne de l'aéroport ne m'a aidé.
Pour le retour, encore plus fort, il a fallut plus d'une heure pour que les équipes du sol, trouvent un camion et me fasse sortir de l'appareil.
Dans quelques jours je serais de nouveau au Brésil...
J'ai eu le vrai bonheur de faire visiter Paris à une brésilienne. Nous avons été au musée du Louvres le lendemain de Noël. Une foule incroyable pour cette période de fête et moi, en fauteuil, j'ai pu lui faire profiter de mon coupe-file avec le musée gratuit pour nous deux.
Le musée du Louvres est majestueux et avec Anita, nous avons visité la peinture hollandaise à toute allure, puis la peinture italienne, très sanglante et surtout christique, et la peinture française avec Napoléon en large, en long, pendant la guerre, après la guerre...
Pour moi, le Louvres c'est la guerre, du sang, de la misère, les Evangiles, du sang, de la misère...
Le lendemain un autre musée, le musée d'Orsay, ah c'est un vrai bonheur, c'est vert, c'est chatoyant, c'est champêtre, c'est humain. Alors, comme c'est Van Gogh et Gauguin qui sont les vedettes, il y a foule. Comme la veille, j'étonne Anita en doublant tout le monde. Je suis vivement déçut car il m'est impossible de voir les tableaux de mon ancêtre Gustave Moreau, c'est le seul palier inaccessible aux fauteuils. Je n'ai vu qu'une seule scène sanglante dans ce musée, c'est un soldat arabe, pendant la conquête de l'Espagne, essuyant son sabre après avoir coupé la tête d'un soldat espagnol.
Après ces quelques jours à Paris, je suis parti en Corse, je vous passe la mauvaise humeur des hôtesses corses, je vous passe les tirs de mitraillettes la nuit de la Saint Sylvestre, je vous passe le nationalisme ordinaire des corses et hop, me voilà de retour sur le continent.
En remontant, je m'arrête pour manger, à Isadrome, pas de chance il y a une panne de chauffage, je commande un tagine, en me disant j'aurais plus chaud après. Mais le tagine n'est pas du tagine, tout juste un vague ragout de mouton mais je paie plein pot, les boules...
Le 8 janvier, je me suis retrouvé à l'Université Paris 8, pour fêter la retraite d'une amie, Mireille. Je retrouve beaucoup de vieux amis dont Remy Kolpa Kopoul, mais aussi et je dirais surtout Shita.
Le 9 ce fut vers le Maroc que mon fauteuil m'a porté, j'ai retrouvé la petite famille Bodis mais je dois vous dire, amis en fauteuil, à Agadir, j'ai été porté pour descendre de l'avion, sur le tarmac, le gars me dit, bon tu te débrouilles ? Je réponds par l'affirmatif, sans savoir ce que cela veut dire. Je le comprends vite, il me pousse un bon coup et me voilà seul pour traverser l'aéroport et trouver la sortie. Quand je vois les guichets avec la douane, je prends la queue et je passe en dernier. J'ai demander à quelqu'un pour avoir mon bagage. Personne de l'aéroport ne m'a aidé.
Pour le retour, encore plus fort, il a fallut plus d'une heure pour que les équipes du sol, trouvent un camion et me fasse sortir de l'appareil.
Dans quelques jours je serais de nouveau au Brésil...
mardi 22 décembre 2009
Visite au consulat !
Ben oui, je devais aller récupérer des papiers au consulat de France, alors je suis allé Avenida Paulista dans cet immeuble moderne. Arrivé au 14ème étage, après avoir passé plusieurs portiques, v'la t'y pas qu'une envie de faire pipi me prend, je demande à une dame où sont les toilettes.
- Ah oui, pardon, je n'avais pas fait attention, je m'approche des lieux et je m'aperçois qu'il n'est pas possible de passer la porte avec le fauteuil.
- Ah, oui, nous n'avons pas de toilettes pour les personnes en fauteuil...
- Alors, vous pouvez me dire où je peux aller faire pipi ?
- Je crois qu'il y a des toilettes pour handicapé au 2ème sous-sol.
Et me voilà parti en expédition au 2ème sous-sol. A nouveau, il faut passer des portiques pour accéder au parking. Je dois patienter 10 bonnes minutes pour que l'on trouve l'homme gardien des clés. Oui, vous savez, les toilettes pour handicapé sont presque toujours fermés à clé, ben, on sait jamais si c'était un valide qui les utilisait...
Enfin, après avoir libéré ma vessie, j'ouvre la porte pour sortir, pas moyen, je force, je gueule, je tempête...
Du coup un gars s'approche et retire le tapis qui coinçait la porte.
Vous allez me dire que cette histoire est dérisoire, c'est vrai, mais elle résume le peu de cas que l'administration française fait de ses compatriotes à mobilité réduite.
- Ah oui, pardon, je n'avais pas fait attention, je m'approche des lieux et je m'aperçois qu'il n'est pas possible de passer la porte avec le fauteuil.
- Ah, oui, nous n'avons pas de toilettes pour les personnes en fauteuil...
- Alors, vous pouvez me dire où je peux aller faire pipi ?
- Je crois qu'il y a des toilettes pour handicapé au 2ème sous-sol.
Et me voilà parti en expédition au 2ème sous-sol. A nouveau, il faut passer des portiques pour accéder au parking. Je dois patienter 10 bonnes minutes pour que l'on trouve l'homme gardien des clés. Oui, vous savez, les toilettes pour handicapé sont presque toujours fermés à clé, ben, on sait jamais si c'était un valide qui les utilisait...
Enfin, après avoir libéré ma vessie, j'ouvre la porte pour sortir, pas moyen, je force, je gueule, je tempête...
Du coup un gars s'approche et retire le tapis qui coinçait la porte.
Vous allez me dire que cette histoire est dérisoire, c'est vrai, mais elle résume le peu de cas que l'administration française fait de ses compatriotes à mobilité réduite.
samedi 12 décembre 2009
Caldas Novas.
Enfin, je suis sorti de Sao Paulo et me voilà dans une ville que je connais et que j'adore Caldas Novas.
Comme j'ai pris un " pacote " court avec une agence de voyages, je suis arrivé directement à l'aéroport de Caldas Novas, qui ne reçoit des avions de touristes que le jeudi et le dimanche. Les autres jours, c'est un aéroport de frets.
Alors la particuliarité de cette ville, c'est son eau chaude. Une eau qui sort de la terre à plus de 42 degrès et les brésiliens de tout le pays viennent passer leurs journées dans des piscines.
C'est une ville qui vit de son eau, résultat, en ce moment oú il y a peu de touristes, certains coins de la ville, sont complètement morts.
Comme c'était l'anniversaire d'un ami, hier nous avons chercher, en vain, un lieu où manger un gâteau. Impossible de trouver un tel lieu, les retaurants auquels j'ai posé la question, m'ont tous regardé comme si j'étais un extra terrestre.
Comme j'ai pris un " pacote " court avec une agence de voyages, je suis arrivé directement à l'aéroport de Caldas Novas, qui ne reçoit des avions de touristes que le jeudi et le dimanche. Les autres jours, c'est un aéroport de frets.
Alors la particuliarité de cette ville, c'est son eau chaude. Une eau qui sort de la terre à plus de 42 degrès et les brésiliens de tout le pays viennent passer leurs journées dans des piscines.
C'est une ville qui vit de son eau, résultat, en ce moment oú il y a peu de touristes, certains coins de la ville, sont complètement morts.
Comme c'était l'anniversaire d'un ami, hier nous avons chercher, en vain, un lieu où manger un gâteau. Impossible de trouver un tel lieu, les retaurants auquels j'ai posé la question, m'ont tous regardé comme si j'étais un extra terrestre.
mercredi 9 décembre 2009
La mousson brésilienne !
De mémoire de pauliste (paoliste), on n'a jamais connu cela à Sao Paulo. Trois jours de pluies sans interruption et la nuit dernière, pareil, un déluge, je vous dis. Le résultat, inondation et six personnes, dont deux enfants, morts, des embouteillages à n'en plus finir, les aéroports bloqués...
Du coup on pourrait se croire en Inde au pire moment de l'année, au moment de la mousson.
On me dit que ce phénomène s'appelle " El Nino ", il accentue ce qui se passe, quand il fait chaud, il augmente la chaleur et quand il pleut, et bien devinez...
Je devais partir vers Caldas Novas et je suis bloqué encore quelques jours, alors pour m'occuper je fais la cuisine, enfin je fais de mon mieux pour satisfaire mes amis, les pauvres, ils voient bien que je suis d'une humeur à prendre tout de travers et la tarte qui se casse en mille morceaux quand je l'a démoule et les chats qui sont dans les roues du fauteuil, et la viande qui est coupée n'importe comment, et ceci et cela...
Sur les trois mois que j'ai passé ici, il a du faire quinze jours de beau temps, je tourne en rond dans ma cage au 11ème étage et comme je déteste la télé, que je ne veux pas payer des livres la peau des fesses, je médite et je rigole, il faut dire que rigoler est un sport national et ça fait du bien de rire, rire de tout et de rien, surtout ne pas se prendre au sérieux...
Du coup on pourrait se croire en Inde au pire moment de l'année, au moment de la mousson.
On me dit que ce phénomène s'appelle " El Nino ", il accentue ce qui se passe, quand il fait chaud, il augmente la chaleur et quand il pleut, et bien devinez...
Je devais partir vers Caldas Novas et je suis bloqué encore quelques jours, alors pour m'occuper je fais la cuisine, enfin je fais de mon mieux pour satisfaire mes amis, les pauvres, ils voient bien que je suis d'une humeur à prendre tout de travers et la tarte qui se casse en mille morceaux quand je l'a démoule et les chats qui sont dans les roues du fauteuil, et la viande qui est coupée n'importe comment, et ceci et cela...
Sur les trois mois que j'ai passé ici, il a du faire quinze jours de beau temps, je tourne en rond dans ma cage au 11ème étage et comme je déteste la télé, que je ne veux pas payer des livres la peau des fesses, je médite et je rigole, il faut dire que rigoler est un sport national et ça fait du bien de rire, rire de tout et de rien, surtout ne pas se prendre au sérieux...
samedi 5 décembre 2009
Le Brésil au quotidien !
Mais si, je suis toujours au Brésil, comme je ne suis pas sorti de Sao Paulo et que l'année de la France au Brésil est terminée, je n'ai pas grand chose à vous dire. Aussi, avant que je reprenne la route, ce qui devrait se passer dans la semaine prochaine, je vous donne quelques impressions sur le ressenti que j'ai de la société brésilienne.
Alors, il y a un programme à la télévision que chaque brésilien regarde autour de 20 h 30, tous les jours de la semaine, c'est la novela. Cette année, la novela qui fait fureur sur Globo, c'est " Viver, Avida ". Moi aussi, je la regarde, en premier cela me permet de faire des progrès en portugais et je vois aussi les petits travers de la société, ces tics de langage et de comportement.
Ainsi, les hommes ne sont pas montrés sous un signe très sympathique, ils sont pour la plupart macho, sans grande considération pour les femmes. Le désir est toujours à fleur de peau et on se tombe dans les bras au moindre regard. Les femmes ont la larme facile, toujours au coin de l'oeil, elles se montrent jalouses, excessives mais libérées. Les mêmes réflexions reviennent : Nossa, gracias à Dios, calm, calm...
Chaque chaine à ses novelas et celles-ci rythment la journée entre les programmes évangélistes et le futebol, autre plaisir des paulistes. Surtout que cette année, le championnat national se joue entre Sao Paulo et Rio. A chaque match de leur équipe, dans l'heure qui suit la partie, c'est un concert de klaxonnes dans les rues de Sao Paulo.
Depuis deux semaines, tous les journaux d'informations s'ouvrent sur la nouvelle affaire de corruption et les vidéos sont diffusées à chaque fois. Il faut dire que voir ces hommes politiques de haut niveau, pris les doigts dans la confiture, ça fait plaisir. Le gouverneur de l'Etat de Brasilia, se met des liasses de billets dans toutes ses poches et on le voit même s'en mettre dans les chaussettes, un autre dans son slip, les mêmes sont montrés en train de prier se tenant par les épaules, en demandant pardon, par avance à Jésus mais c'est vrai que c'est le parti démocrate chrétien qui est en cause. Je me demandais qui avait filmé ces scènes, et bien c'est un collaborateur du gouverneur, un maniaque de la vidéo, qui a donné à la police, les preuves accablantes. Bien sûr, le gouverneur nie la corruption, il parle à un moment de donation pour acheter des pannetones, il y a de quoi rire et tout le monde rit et se dit que ce monde politique est bien pourri. On peut critiquer le Brésil mais pouvons nous donner des leçons, nous les français qui montrons au mode entier, comment tricher au futebol sans se faire prendre, il y a de quoi rire, non ?
Alors, il y a un programme à la télévision que chaque brésilien regarde autour de 20 h 30, tous les jours de la semaine, c'est la novela. Cette année, la novela qui fait fureur sur Globo, c'est " Viver, Avida ". Moi aussi, je la regarde, en premier cela me permet de faire des progrès en portugais et je vois aussi les petits travers de la société, ces tics de langage et de comportement.
Ainsi, les hommes ne sont pas montrés sous un signe très sympathique, ils sont pour la plupart macho, sans grande considération pour les femmes. Le désir est toujours à fleur de peau et on se tombe dans les bras au moindre regard. Les femmes ont la larme facile, toujours au coin de l'oeil, elles se montrent jalouses, excessives mais libérées. Les mêmes réflexions reviennent : Nossa, gracias à Dios, calm, calm...
Chaque chaine à ses novelas et celles-ci rythment la journée entre les programmes évangélistes et le futebol, autre plaisir des paulistes. Surtout que cette année, le championnat national se joue entre Sao Paulo et Rio. A chaque match de leur équipe, dans l'heure qui suit la partie, c'est un concert de klaxonnes dans les rues de Sao Paulo.
Depuis deux semaines, tous les journaux d'informations s'ouvrent sur la nouvelle affaire de corruption et les vidéos sont diffusées à chaque fois. Il faut dire que voir ces hommes politiques de haut niveau, pris les doigts dans la confiture, ça fait plaisir. Le gouverneur de l'Etat de Brasilia, se met des liasses de billets dans toutes ses poches et on le voit même s'en mettre dans les chaussettes, un autre dans son slip, les mêmes sont montrés en train de prier se tenant par les épaules, en demandant pardon, par avance à Jésus mais c'est vrai que c'est le parti démocrate chrétien qui est en cause. Je me demandais qui avait filmé ces scènes, et bien c'est un collaborateur du gouverneur, un maniaque de la vidéo, qui a donné à la police, les preuves accablantes. Bien sûr, le gouverneur nie la corruption, il parle à un moment de donation pour acheter des pannetones, il y a de quoi rire et tout le monde rit et se dit que ce monde politique est bien pourri. On peut critiquer le Brésil mais pouvons nous donner des leçons, nous les français qui montrons au mode entier, comment tricher au futebol sans se faire prendre, il y a de quoi rire, non ?
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