vendredi 31 décembre 2010

Bilans, suite...

Je suis retourné au Brésil à la mi-janvier.
Vous le savez, j'aime le Brésil, j'aime au Brésil, mais je me pose une question, pourquoi les brésiliens ont construit des villes sur les endroits les plus escarpés du pays ?
Je l'ai déjà dit, il faut se mettre dans un fauteuil roulant pour se rendre compte de la difficulté de circuler dans les rues de, de... Sao Paulo, par exemple...
Mais je pourrais vous parler de Salvador de Bahia, Belo Horizonte ou Uberlandia. Rio est un cas à part, si on est assez fortuné pour habiter sur le littoral.
Donc, pour moi, pas moyen de piquer ma crise et de décider d'aller faire le tour du pâté de maisons, seul, impossible !
Et puis le fric, bazar, le pognon, c'est qu'il en faut du fric pour vivre dans une ville comme Sao Paulo. Les appartements coûtent cher, car en plus du loyer, proprement dit, il faut rajouter le prix du gardiennage et autres frais, qui font doubler la somme. Moi pauvre petit retraité à roulettes, au bout de trois mois, je suis obligé de lever le pouce...
Pour moi c'est un échec, je ne peux pas m'installer au Brésil.
Dans la vie de tous les jours, ma liberté, c'est ma voiture. Sans ma voiture, je ne peux rien faire. A Paris, elle est mon bureau, parfois ma chambre, c'est dans son habitacle que je reçois.
Pratique et en même temps, je rends service à mes invités qui sont toujours curieux de voir la dextérité avec laquelle je conduis juste avec les mains.
Lorsque je me renseigne, pour acheter une voiture à Sao Paulo, déjà le prix des automatiques est au-dessus des autres voitures, mais surtout, je suis obligé de repasser mon permis de conduire, alors que si j'étais valide, je pourrais obtenir un permis brésilien.
Là, c'est le coup de grâce, car si je baragouine en portugais, d'ailleurs ils disent en m'entendant, que je parle " portignol ", un mélange de portugais et d'espagnol. Impossible de passer rapidement ce fichu permis.
Adieu mes rêves de vie brésilienne !

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