L autre soir, installe a la terrasse du Khosla, nous avons assiste a une descente de police au Madan.
Dun seul coup, une remorque et un velo avec son proprietaire, ont ete requisitionne pour empiler les tables et les chaises qui se trouvent sur la rue.
Bien sur, comme a chaque fois qu il y a un evenement, une petite foule s est formee et empeche la circulation. Ca braille a tout va et d autres policiers arrivent. Ceux-la, on les connait, ils s occupent de la circulation dans le Bazzar. C est eux qui ont retrouve le sac de Charlotte, je reconnais, en particulier, le gros a moustaches.
Le serveur du Khosla s active a rentrer les tables alors que son patron gesticule devant le Madan. Les deux patrons ne s aiment pas, ils ne se saluent jamais, mais pour une fois, la solidarite de commercants balaie la concurence.
Je suis dans la rue maintenant, j observe la police se diriger vers le Khosla avec le patron. Une table se libere, des policiers grades sortent des cahiers et des stylos.
Derriere moi, le francais qui fait de l import-export me tient un propos que je connais bien.
- De toute facon, il ne sera plus possible de mettre des tables sur le trottoir de Mein Bazzar apres 2010, tout doit etre refait...
Je souris et je pense aux vaches. Avant de partir de France, alors que j etais sur le marche de Montbrun Bocage, a la limite de l Ariege, un ami de Sylvie, la boulangere, m a assure qu il n y avait plus de vache a Delhi. Il y en a moins, mais je vous garantis qu il y en a toujours. J en croise trois ou quatre, tous les jours dans Pahar Ganj.
Ah oui, un dernier mot sur la descente de police, le Madan n a pas recupere une table, les negociations continuent.
samedi 25 avril 2009
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