Les commercants et les mendiants font la tete ce qui n arrange en rien leurs affaires.
Les restaurants ont les tables libres, on dirait que les touristes ont deserte Delhi comme la mer quand elle se retire, laisse ses dechets sur le sable.
Les serveurs accusent la chaleur, ils sennuient, se tripotent entre-eux.
On a le temps de regarder les details. Ici, il y en a plein de details, comme il y a plein de fils electriques, plein de noeux autour de ces fils, comme des details emmeles, chacun doit y retrouver son compte, sauf le fournisseur... et encore.
Bapu est revenu, enfin je crois l avoir vu de loin. Ce qui m a etonne, c est sa position dans l espace. Je l ai toujours connu evoluer au raz du bitume. Cette fois-ci, il etait sur un tricycle jaune, foncant comme un derate, pedalant avec ses bras.
J ai hate de le voir de plus pres, de discuter avec lui, qu il me raconte son histoire.
On dit que c est dans un hopital qu il a obtenu ce tricycle. C est un vrai confort pour lui, il pourra meme gagner de l argent en faisant des courses.
mercredi 29 avril 2009
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Bonjour Jean-Pierre,
RépondreSupprimerMerci pour ces écrits qui nous font voyager par procuration.
Gros bisous
Sophie L.